Alger ne fera, en fait, que retrouver son tramway auquel elle était habituée depuis 1898 et qui fut supprimé en 1960. Ainsi, près d?un demi-siècle après, la capitale, avec elle Oran, Constantine et Annaba, renouera avec ce moyen de transport pratique et surtout non polluant. Le tramway d'Alger sera mis en service avant la fin de l'année 2008. Les études sont en cours de finalisation et les travaux de déviation des réseaux sont pratiquement effectués sur une distance de 2,6 km. Le tronçon Est, Carrefour du Ruisseau-Bordj El-Kiffan, long de 16,3 km, a été confirmé prioritaire pour la réalisation. Cette première tranche permet d?assurer le transport de 150 000 voyageurs par jour. Toujours selon des documents relatifs à la réalisation du tramway d'Alger, fournis par un ancien responsable de l'Etusa, le deuxième corridor, en perspective, va concerner la partie Ouest d'Alger, c'est-à-dire le tronçon Place des Martyrs-Aïn Bénian, long de 15,8 km. Il faut dire que l'insistance affichée des pouvoirs publics à développer et à organiser le transport urbain dans la capitale semble confortée par l'embellie financière enregistrée par le pays. Une situation somme toute propice qui va sûrement encourager les responsables à aller de l'avant dans la réalisation des projets, notamment ceux relatifs au métro et au tramway d'Alger, et ce, tout en respectant les échéances. Ce travail aurait pu être plus exhaustif si la chargée du projet tramway à la wilaya d'Alger avait daigné nous recevoir, et ce, malgré l'aval du chargé de la communication du département de Meghlaoui. De toute manière, le projet du tramway, et c'est de l'avis des anciens responsables de l'Etusa, «ne traînera pas comme ce fut le cas du métro».