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Une ville, une histoire
Salsa, jeune fille de Tipasa (1re partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 06 - 2005

Repère L?histoire de Salsa nous conduit au IVe siècle de l?ère chrétienne. Tipasa est, depuis longtemps, sous domination romaine, mais la ville a connu, bien avant, ses heures de gloire.
A une soixantaine de kilomètres d?Alger se dresse Tipasa, sur une série de petits promontoires, face à une mer d?un bleu resplendissant qui a valu, à cette partie du littoral algérois, le beau nom de «côte Turquoise». Mais ce qui fait encore la beauté du site, c?est le découpage tourmenté des côtes, avec ses anfractuosités qui s?ouvrent sur des plages, tantôt toutes petites, tantôt immenses. Tipasa, c?est aussi un jeu de couleurs et de lumières où se mêle le bleu de la mer et du ciel avec l?ocre des rochers et le vert des lentisques qui poussent sur les collines. Une beauté toute méditerranéenne, avec une histoire prestigieuse?
L?histoire de Salsa nous conduit au IVe siècle de l?ère chrétienne. Tipasa est, depuis longtemps, sous domination romaine, mais la ville a eu, sous les rois berbères, ses heures de gloire.
Il faut d?abord dire que le site a été occupé, très tôt, dès la préhistoire même. Lors de fouilles menées dans la localité de Aïn Tagouraït (ex-Bérard), on a exhumé, dans une couche de terre mêlée de sable, des restes d?industrie qu?une datation au carbone 14 fait remonter à environ 30 000 ans avant J.-C.
Un autre gisement préhistorique a été découvert au mont Chenoua, dans la grotte de Rassel (Ras el-Mouch) : les objets recueillis datent du treizième millénaire avant J.-C. Des fouilles et des recherches géologiques ont révélé d?autres traces de présence humaine à une époque éloignée, dans la région de Kouali, à l?est de Tipasa.
Les ossements d?animaux ainsi que les coquilles d?escargots et de patelles fournissent des renseignements sur l?alimentation de ces populations qui vivaient des produits de la mer et de la chasse. En revanche, on a retrouvé peu d?instruments comme les burins ou les grattoirs, si nombreux dans les autres sites préhistoriques maghrébins. En revanche, il faut signaler que c?est à Tipasa que l?on a retrouvé un des rares instruments en bronze du Maghreb, ce qui prouve, contre l?avis de certains savants, que cette contrée a bien connu, après le néolithique, un âge des métaux !
Des royaumes berbères indépendants ont dû, comme partout ailleurs, sur la côte, se constituer dans la haute antiquité, mais on ne dispose que de très peu d?informations à leur sujet. Il s?agissait sans doute, au début, de regroupements de familles puis de clans et de tribus, qui se sont donné une organisation et ont jeté les bases de cités qu?ils ont dotées d?institutions. Les croyances religieuses devaient venir de la préhistoire : la découverte, dans la grotte de Rassel, d?un squelette mutilé de quatre incisives et remontant au néolithique, révèle, à l?époque ancienne déjà, l?existence de rites magico-religieux.
La pratique de l?agriculture, qui s?est ajoutée peu à peu à la chasse, à la pêche et à la cueillette, a été un facteur de sédentarisation des populations.
Quand les premiers navigateurs phéniciens venus de Tyr (actuelle Sour, au Liban) et de Sidon (Saïda) ont abordé les côtes, ils n?ont pas trouvé de pays vide ni de populations primitives comme on l?a parfois écrit. (à suivre...)


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