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Une ville, une histoire
Salsa, jeune fille de Tipasa (2e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 06 - 2005

Résumé de la 1re partie L?histoire de Tipasa est plusieurs fois millénaire. Le site, ainsi que l?ont démontré les recherches qui y ont été effectuées, est occupé depuis la préhistoire.
Selon la chronologie admise, c?est en 814 avant J.-C., que les Phéniciens, venus de l?actuel Liban, ont fondé, sur la côte maghrébine, la ville de Carthage. On connaît l?histoire légendaire de la reine Elissa, la Didon des Grecs ; qui, fuyant Tyr, a passé un marché avec les Numides, obtenant un terrain lui permettant de fonder sa ville. En réalité, Carthage n?est que le couronnement de l?expansion phénicienne au Maghreb : leur présence, si l?on en croit les historiens de l?antiquité, remonte à une époque reculée.
Les Phéniciens ont commencé par fonder, tout au long des côtes, des comptoirs, c?est-à-dire des établissements commerciaux, pour écouler leurs marchandises et acquérir des produits locaux. Le comptoir de Lixus, l?actuelle Larache, sur la côte atlantique du Maroc, a été établi au milieu du XIIe siècle avant J.-C., celui de Gadès vers 1110, et celui d?Utique, non loin de Tunis, vers 1101. Plus tard suivront, sur la côte algérienne, les comptoirs d?Icosium (Alger), d?Hippone (Annaba), Iol (Cherchell) et bien d?autres encore. Souvent, il ne s?agissait que de petits établissements, mais parfois, on se retrouvait en face de petites villes, avec même des garnisons militaires permanentes.
Pour ce qui est de Tipasa, on ignore la date de fondation du comptoir et sa nature. Peut-être ne s?agissait-il, comme ailleurs, que d?une escale qui servait aux transactions entre les populations berbères et les commerçants carthaginois qui venaient échanger leurs produits contre de l?or.
Puis, le comptoir a dû se développer et c?est peut-être à partir de là que la ville de Tipasa est née. Cette ville a dû dépendre, au début, de l?autorité carthaginoise avant d?être intégrée dans les royaumes maures établis dans la région.
En tout cas, la ville de cette période a livré des indices importants de la présence ou de l?influence punique : un monument de forme cubique, que l?on peut encore voir aujourd?hui, penché derrière le mur de la jetée du port, et deux nécropoles, à l?est et à l?ouest de Tipasa, qui ont livré des tombeaux, des stèles et un mobilier funéraire de facture punique.
Il est faux cependant de soutenir que les populations et les royaumes autochtones de cette époque devaient leur culture aux Carthaginois.
Ils avaient atteint un développement appréciable, comme en témoigne le fameux mausolée royal de Maurétanie (ex-tombeau de la Chrétienne), que l?on date habituellement du premier siècle de l?ère chrétienne, mais que certains chercheurs font remonter au troisième siècle avant J.-C. Ce mausolée a la forme des sépultures berbères appelées bazinas qui remontent à la préhistoire !
C?est avec la deuxième guerre punique que les historiens antiques évoquent, pour la première fois, les rois de Maurétanie. Les Romains vont les connaître encore mieux avec la guerre de Jugurtha. Le jeune Numide s?était allié à un de ces rois, Bocchus, en épousant sa fille, mais ce même roi, alléché par les offres des Romains, le livre à ses ennemis.
Bocchus et ses successeurs vont régner sur la Maurétanie, sous l?égide des Romains. Ceux-ci se garderont de l?annexer et après la défaite de Juba 1er ? qui avait choisi contre César le parti de Pompée ? César fera élever à Rome son fils, Juba II et, devenu grand, il le place sur le trône de Maurétanie, avec pour capitale Iol (Cherchell), rebaptisée Césarée en l?honneur de l?empereur. Son fils Ptolémée lui succède en 23 de l?ère chrétienne et, bien qu?il soit resté fidèle aux Romains, il sera assassiné sur ordre de Caligula en 40. Le royaume de Maurétanie est alors annexé à l?empire romain. (à suivre...)


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