Les mouvements de colère continuent de rythmer le quotidien des villes d?Algérie. Si la colère est la même, les raisons diffèrent d?une ville à l?autre. A Tizi Ouzou, environ 40 personnes se sont rassemblées dimanche, devant le domicile du secrétaire général de l?assemblée populaire communale de Zekri. Raison de la colère : le manque d?eau potable. Devant le refus de ce responsable de les recevoir, ils se sont dirigés vers le siège de la brigade de gendarmerie nationale locale où ils ont sollicité le chef de cette unité pour transmettre leur revendication au chef de daïra. Le jour même à Skikda, une trentaine de personnes du domaine Boukerma-Ismaïl, ont bloqué la route nationale reliant Skikda à Constantine. Ils demandaient une prise en charge par les autorités locales suite aux dégâts causés par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur cette région. Quelques heures plus tard, la circulation a été rétablie après que le président de l?Assemblée populaire communale leur a promis des aides financières pour la restauration de leurs habitations endommagées. Enfin, à khenchela, environ 50 personnes, originaires du douar d?Ouled Ali, ont obstrué au moyen de pneus enflammés la Route nationale n°32 reliant Khenchela à Tébessa. A l?origine de ce mouvement de colère, la distribution de logements sociaux. La tension s?est quelque peu atténuée lorsque l?élu municipal de leur localité a promis aux citoyens de cette daïra de s?occuper de ce problème.