Résumé de la 2e partie Considéré comme «dérangé», Bonin, après avoir violé des enfants, est envoyé dans un asile psychiatrique puis libéré et placé sous surveillance. Le dernier jour de ses vacances d?été en 1975, David McVicker, 14 ans, faisait de l?auto-stop pour se rendre à Huntington Beach. Bonin l?invita à monter dans son van. Selon l?adolescent, «il était tout à fait normal, il n?y avait rien d?étrange en lui». Bonin lui proposa d?avoir des relations sexuelles et David McVicker lui demanda d?arrêter son véhicule pour descendre. Bonin sortit alors un pistolet, conduisit l?adolescent dans un endroit isolé et le viola. Puis, il commença à l?étrangler avec son tee-shirt. McVicker, qui suffoquait, se mit à pleurer. A son grand étonnement, Bonin, après avoir relâché sa prise, lui demanda pardon pour avoir tenté de l?étrangler et le laissa partir. Cette agression fut la dernière où Bonin ne tua pas sa victime et exprima des regrets pour ses actes. Comme d?autres victimes de viol, les souffrances de McVicker ne cessèrent pas lorsque Bonin le libéra. Maintenant encore, il souffre de ce viol. McVicker porta plainte et, grâce à son témoignage, Bonin fut reconnu coupable de «conduite lascive et obscène» (mais pas de viol?) et fut, cette fois, envoyé en prison. Toutefois, bien qu?ayant été déclaré prédateur sexuel, coupable d?enlèvement et de sodomie sur les enfants en 1968, Bonin fut libéré trois petites années après, en octobre 1978 ! Moins d?un an plus tard, il se retrouva de nouveau derrière les barreaux. Il avait été arrêté par un policier du comté d?Orange en flagrant délit d?agression d?un auto-stoppeur de 17 ans. Incroyablement, une erreur dans le procès-verbal permit à Bonin d?être libéré avant son procès. Evidemment, il ne se présenta pas au jugement quelques semaines plus tard. Libéré grâce à une bévue administrative, Bonin décida de ne plus jamais laisser de témoin derrière lui. Un ami de Bonin déclara, par la suite, avoir discuté avec lui avant qu?il ne disparaisse dans les bas-fonds de Los Angeles. «Je me souviens qu?il a dit : ??Personne ne témoignera plus contre moi. Ca ne m?arrivera plus jamais??.» Peu après, il commença à tuer. Les voisins de Bonin suspectaient que quelque chose d?anormal se passait chez lui ou à cause de lui. James Hunter, un homme qui vivait dans une rue voisine, dut, plusieurs fois, lui demander de laisser son fils tranquille. Une femme, qui habitait près de chez lui, entendit, une nuit, des bruits étranges et des cris provenant de sa maison. Elle fut terrifiée et n?en dormit pas. (à suivre...)