Résumé de la 1re partie Bonin, qui avait été violé par son père et délaissé par sa mère, est arrêté et conduit dans un Centre de rééducation où il sera encore violé. Lorsqu?il revint chez lui, en Californie, le sadisme et le viol étaient les seules formes de sexualité qu?il connaissait. Il commença à caresser son petit frère et les autres enfants du voisinage. A mesure qu?il grandit, il devient brusque et cruel. A peine parvenu à l?âge adulte, il se maria et divorça en l?espace de quelques mois, puis s?engagea dans l?Armée et participa à la guerre du Vietnam. Il passa 700 heures au combat ou dans des patrouilles de reconnaissance comme mitrailleur d?hélicoptère. Ses états de services indiquent qu?il était un bon soldat et a même reçu une médaille de bonne conduite ? la Good Conduct Medal ? accordée pour «conduite exemplaire, efficacité et fidélité durant le service actif». Ce n?est qu?après qu?il eut quitté l?armée avec les honneurs que ses officiers apprirent qu?il avait sexuellement agressé deux soldats de son bataillon en les menaçant de son arme. Malheureusement, les autorités militaires n?engagèrent aucune poursuite judiciaire? Bonin revint dans sa Californie natale, s?installa chez sa mère à Downey, et trouva rapidement un emploi de conducteur de poids lourds. Il fut incarcéré en 1969 pour avoir violé cinq garçons dans le comté de Los Angeles entre novembre 1968 et janvier 1969. Alors qu?il conduisait dans la région, il avait enlevé chaque enfant dans son van verdâtre, où il les avait menottés et sodomisés. Il fut reconnu coupable mais déclaré «agresseur sexuel mentalement dérangé» et envoyé à l?hôpital d?Atascadero plutôt qu?en prison. Il y fut examiné par plusieurs neurologues, psychiatres et psychologues, mais on ne sait s?il a reçu un quelconque traitement. Bonin ne se souvenait pas avoir été violé durant son enfance. Les docteurs pensèrent qu?il refoulait ses souvenirs : «Il existe de nombreuses données indiquant que Bonin a été sévèrement abusé sexuellement, avec récurrence, lorsqu?il était enfant.» Ils découvrirent chez Bonin des altérations physiques et psychiques : des dommages au cerveau, dans la zone qui est censée modérer les pulsions violentes ; des troubles bipolaires (maniaco-dépressif) ; et plusieurs cicatrices sur la tête et les fesses. Bonin ne parvenait pas à expliquer d?où venaient ses cicatrices. Cinq ans plus tard, en mai 1974, Bonin fut libéré et placé en liberté surveillée pour cinq autres années. Les psychiatres savaient-ils qu?il était incapable de se contrôler ? Non seulement il était toujours pédophile, mais il allait également commencer à tuer. (à suivre...)