Relance Le secteur de la recherche scientifique, longtemps mis à l?écart, compte jeter les passerelles avec le monde économique. C?est dans cette optique que la ministre déléguée chargée de la recherche scientifique a organisé les 21 et 23 mai dernier, à Alger, le premier Forum de la recherche pour le développement (Fored 1), les résultats de cette rencontre ont été communiqués lundi, par la première responsable du secteur même, Mme Bendjaballah. Ainsi, le forum national de la recherche scientifique auquel ont pris part des universitaires, des entrepreneurs ainsi que des représentants des secteurs utilisateurs, a été sanctionné par la signature de 7 contrats portant sur divers domaines d?activité. L?assistance conseil en aménagement du territoire, les études d?aménagement et d?urbanisme, la mise en place d?une plateforme pilote de télémédiane reliant les hôpitaux d?Adrar et de Birtraria et le CDTA par stations satellitaires, le développement d?une plateforme de transmission de la voie sur internet, la conception de la fabrication d?équipements didactiques et le procédé de traitement du phosphate de djebel Onk ainsi que la production d?un logiciel de gestion de la qualité des matières premières pour la fabrication des ciments ont suscité l?intérêt des participants pour aboutir, au terme de cette première manifestation nationale, à de nombreux engagements. Pour Mme Bendjaballah, le Fored 1 a constitué un espace de rencontre et de partenariat entre d?une part, les chercheurs en mesure d?offrir des produits et des services, et d?autre part, les opérateurs économiques, utilisateurs potentiels. A cet égard, elle indique : «En présentant les produits de la recherche, le savoir-faire des chercheurs et les services qu?ils sont en mesure d?offrir, le forum a été conçu pour démontrer que la recherche scientifique est en mesure de contribuer concrètement au développement économique et social du pays». En effet, selon la ministre, pas moins de 277 projets relatifs au développement de la recherche scientifique sont, d?ores et déjà finalisés au niveau de son département. En outre, la rencontre de lundi a été une opportunité pour étudier et proposer les moyens institutionnels et réglementaires les plus adaptés pour consacrer la relation entre ces partenaires et la rendre plus utile au service des différents programmes de développement socio-économique du pays. Il s?agit, selon elle, d?identifier les facteurs de blocage pour qu?on aille vers la réflexion et la mise en place de dispositifs accompagnant ces démarches. Prenant la parole, les porteurs de projets, représentant divers domaines d?activité, ont mis l?accent sur le renforcement des contacts entre la communauté scientifique et les opérateurs et utilisateurs économiques.