Résumé de la 2e partie Torturé depuis plusieurs jours, Bryson pense, enfin, pouvoir s'enfuir de chez Berdella, absent ce jour-là de la maison. Bryson parvint à libérer une de ses mains et se servit d'une allumette pour brûler ses liens. Il ne pouvait s'empêcher de penser à la réaction de Berdella si jamais il le surprenait, et ne craignit même pas de mettre le feu au lit. Nu, ses liens brûlés encore attachés à ses membres, il se précipita vers la fenêtre, espérant qu'elle ne serait pas fermée ou clouée. Ce n'était pas le cas et il put l'ouvrir. Il réalisa qu'il était, en fait, au deuxième étage et qu'il risquait de se blesser en sautant, mais il n'hésita pas longtemps. Il se jeta dans le vide et se blessa effectivement au pied en retombant par terre. Il ignora sa douleur et courut dans la rue jusqu'au plus proche voisin. Celui-ci ne laissa pas entrer le jeune homme nu et hurlant, mais il appela la police. Peu après que les enquêteurs eurent interrogé Bryson, assis sur le perron du voisin, les yeux rouges et gonflés, des marques sur ses poignets et ses chevilles, Berdella revint chez lui. Il fut arrêté sur-le-champ car il était évident, en regardant Bryson, qu'il disait la vérité. Les enquêteurs avaient à présent 20 heures, selon les lois du Missouri, pour déterminer de quoi Berdella allait être accusé. Les enquêteurs de la police de Kansas City passèrent tout leur week-end à inventorier les objets trouvés dans la maison de Berdella. Il devint rapidement évident qu'il était une sorte de collectionneur. Son habitation était remplie de choses étranges comme des vertèbres et des crânes, et il était difficile de déterminer à première vue si ces objets étaient authentiques. Les enquêteurs savaient que des jeunes hommes avaient disparu dans les mois et les années précédentes, et leur but était de savoir si l'un d'eux avait pu être la victime d'un meurtre, entre les mains de Bob Berdella. La police passa aussi beaucoup de temps à obtenir des mandats de perquisition et un mandat de détention pour Berdella. Les policiers trièrent le chaos dans la maison de Berdella : des énormes piles de magazines, de papiers et de photos, ainsi que des crottes de chien... Ils découvrirent 357 photographies de 23 hommes différents, nus, attachés et souffrant clairement de tortures. Les enquêteurs trouvèrent également un «journal intime» dans lequel Berdella décrivait les actes de torture qu'il avait fait subir à ses victimes et la manière dont ils réagissaient. (à suivre...)