Résumé de la 5e partie Emprisonné, Berdella n'exprimait aucun remords et refusait de faire le moindre aveu. Pour sa protection, il fut placé seul dans une cellule. Berdella avait noué de nombreux contacts grâce à son magasin durant toutes ces années passées à Kansas City. Il connaissait beaucoup de gens, dont certains étaient des amis proches. Pour tous ceux (et celles) qui le connaissaient, il était impossible de croire qu'il puisse être un tel monstre. Certains de ses amis accusèrent même la police de monter un coup contre lui. En fait, personne à Kansas City ne voulait croire qu'un être humain puisse être capable de se comporter comme Berdella l'avait fait : cela anéantissait l'image de cette ville «calme et salubre» du Midwest. Quant à la police, elle n'avait pas de cadavre et ne pouvait donc pas prouver qu'un meurtre avait été commis. Les amis et la famille de Berdella affirmaient que celui-ci était certes un excentrique, mais qu'il était aimable et responsable. Sa seule faute, aux yeux de ses amis, était qu'il acceptait de «traiter affaire» avec des gens moins recommandables que lui. Les policiers savaient qu'ils devaient identifier les hommes sur les photos, y compris ceux dont on ne voyait pas le visage. Une source extérieure suggéra que les enquêteurs demandent à Berdella de mimer la prise de ces photos, car son ventre, ses membres et parfois ses mains étaient photographiés. Les policiers demandèrent à Berdella de prendre des photographies de lui, absolument semblables, dans ces poses. Ils prélevèrent également des échantillons de ses cheveux. Berdella fut extrêmement embarrassé et humilié d'avoir à poser pour ces photos, mais il coopéra de mauvaise grâce. Il refusa de prendre certaines positions. Toutefois, lors de l'assignation de Berdella au tribunal du juge Alvin Randall, Robert Berdella surprit tout le monde en plaidant coupable de meurtre au premier degré ! Finalement, Berdella avoua les meurtres et les tortures de six jeunes hommes entre 1984 et 1987. Avec une capacité terrifiante à se souvenir des détails, il raconta son histoire alors que les journalistes enregistraient ses aveux et prenaient des notes. Il apprécia grandement ce moment de gloire au tribunal : il contrôlait enfin totalement la situation. Cette confession fut pourtant la perte de Berdella, puisque les policiers n'avaient toujours pu localiser de cadavre ! (à suivre...)