Padovani, R'mila, Franco, Miramar, la Casserole? et bien d?autres encore désertées ou simplement fermées à cause, notamment, de la pollution sont rouvertes au bonheur des estivants, en particulier ceux habitant les environs. La bande côtière algéroise compte 82 plages dont une quarantaine interdite à la baignade, notamment celles à l?ouest de la capitale. Les autorités locales ont procédé à la fermeture de certaines plages, les unes à cause de la pollution due aux eaux usées et les autres à cause de leur nature rocheuse. Les unes et les autres sont une menace pour la santé des citoyens. Pour cette saison estivale, les Algérois ont le droit de se baigner dans 42 plages autorisées par les responsables et spécialistes du secteur. M. Heddad, directeur du tourisme de la wilaya d?Alger, estime que le nombre d?estivants connaîtra une nette augmentation : «L?année écoulée, leur nombre a dépassé les 8 millions recensés sur 34 plages. Cette saison avec la réouverture de huit plages, l?affluence sera certainement plus importante.» Cependant, quelques citoyens inconscients se rendent aux plages interdites à la baignade sous prétexte d?éviter l?embouteillage sur les autres plages. La mise en place de mesures répressives à l?encontre de «ces fans de pollution» est plus que jamais nécessaire, car les multiples campagnes de sensibilisation n?ont pas abouti et leurs comportements irresponsables auront des effets indésirables aussi bien sur leur santé que sur leur environnement.