Les dossiers déposés, jusqu?à fin juin 2005, à la coordination de l?Angem de Tipasa, sont au nombre de près de 1 200, dont 40% émanant de femmes. 95% des promoteurs sont branchés sur l?agriculture ou la pêche, alors que 80% projettent de faire de l?élevage et 12% des services. «Toutes les activités sont financées par l?Angem, sauf le commerce. L?étude technico-économique est faite gratuitement par nos cadres», précise M. Kerrouche, en rappelant que l?objectif principal du micro-crédit est «d?encourager le développement des petits métiers pour faire reculer la pauvreté, la précarité et l?exode rural. Il vise aussi les citoyens sans revenus ou disposant de petits revenus instables et irréguliers, notamment les femmes au foyer, sans limite d?âge». Rappelons que l?Angem a été créée par trois décrets exécutifs en janvier 2004. Auparavant, les microcrédits dépendaient de la direction pour l?emploi des jeunes, de 1999 à 2002. Après une rupture de près de deux années, cette procédure a été relancée par la création d?une agence propre au nouveau dispositif. L?Angem est représentée à travers tout le pays par des coordinations de wilaya. Tipasa a vu l?installation de sa propre coordination en février 2005. Depuis, les responsables se déplacent très souvent en compagnie des représentants des associations Femme rurale et Femme divorcée, pour sensibiliser les femmes et les pousser à encadrer leurs métiers quotidiens.