Une série d?affaires criminelles a été élucidée ces derniers jours par les éléments de la police judiciaire des sûretés de Baraki et d?El-Harrach. À la station d?El-Harrach, trois personnes sont montées à bord, brandissant des armes blanches. Ils délestent les passagers de leurs bijoux, portables et argent. Des policiers sont attirés par ce bus immobilisé. Ils interviendront pour enfin arrêter les malfrats en flagrant délit. L?un des agresseurs sera remis en liberté provisoire, étant âgé de 14 ans. A Baraki, ce sont trois affaires qui ont pu être élucidées. Il s?agit notamment d?une affaire de détention et de commercialisation de drogue, imputées à deux frères demeurant à Baraki. L?un d?eux a été appréhendé avec une quantité de 200 g lors d?un contrôle routinier. Munis d?un mandat de perquisition, les policiers se présenteront au domicile des deux mis en cause. Après une forte résistance de toute la famille, les policiers découvriront d?autres quantités de drogue sur les lieux. Un troisième frère est impliqué dans cette affaire, affirme Benserhane Mohamed, chef de section de la police judiciaire de la sûreté de la daïra de Baraki, alors qu?un autre, le quatrième, principal pourvoyeur, serait toujours en fuite. La deuxième affaire concerne deux personnes arrêtées par les agents de la police judiciaire. Le permis de conduire du conducteur était un faux. Après une fouille, les policiers ont découvert des vignettes de véhicules scannées, des certifications notariales fictives, trois copies de reconnaissance de dettes chacune d?une valeur de 500 000 DA et récépissés de dossiers de cartes grises valables dans les wilayas limitrophes. La troisième affaire implique des ressortissants d?origine africaine. «Un Malien aux allures suspectes a été arrêté en possession d?un sachet en plastique contenant des euros», dira M. Benserhane. Après enquête et interrogatoire, le mis en cause avouera l?existence d?un réseau constitué de quatre personnes présumées également de Mali. Ces individus ont escroqué des Algériens en leur échangeant de faux euros contre des dinars pour des valeurs moindres que celles qui sont pratiquées par la Bourse et le marché parallèle. Ils ont effectué une transaction pour une valeur d?un million d?euros. Un autre suspect est en fuite. Ils seraient, selon les propos des suspects, en possession de 800 millions de centimes.