Résumé de la 13e partie n Comme tous les hommes qui l?ont approchée, le jeune Alexandre Dumas ? qui n?est pas encore Alexandre Dumas fils, pour le distinguer de son père ? tombe sous le charme de Marie Duplessis. Il la revoit tous les jours. Après chaque moment passé avec elle, il se dit, plein de dégoût, qu?il ne retournera plus auprès d?elle, mais à chaque fois, il y retourne. Il essaye aussi de la raisonner, de la pousser à renoncer une fois pour toutes à la dépravation et à l?immoralité. Mais en vain. Le jeune Alexandre va continuer à voir défiler, chez celle qu?il aime, les hommes les plus influents de Paris? Au cours de l?hiver 1845, son état s?aggrave et, bientôt, elle est forcée de garder le lit. Elle renvoie tous ses amants, à l?exception d?Alexandre à qui elle ouvre sa porte. Il vient la voir chaque soir, lui apporte un bouquet de camélias et lui fait la conversation. Le comte Stackelberg continue à l?entretenir, à la soigner? Elle consulte un guérisseur ? en fait un charlatan ? qui prétend la guérir. Elle ne guérit pas, mais elle se sent mieux et elle revit même, puisant, on ne sait où, cette extraordinaire volonté de vivre. Elle se montre de nouveau au public, elle s?habille, elle reçoit de nouveau. Alexandre s?effraye : Marie guérie, Marie redevenue elle-même est perdue pour lui. Il a raison car, peu après, c?est la valse des amants dans le somptueux appartement? Il continue à la voir, à lui tenir compagnie et à lui remonter le moral. Un jour, alors qu?il rentre en sa compagnie, Alexandre rencontre son père. Alexandre père, après avoir apprécié la beauté de la jeune femme, prend son fils en aparté et lui dit : «J?espère que tu ne l?aimes pas ?» Et d?ajouter : «Je veux dire d?amour !» Le fils ne répond pas mais déjà, il se pose la question. En fait, sans qu?il s?en rende compte, la passion qu?il a nouée est en train de se dénouer. Lassé de sermonner une femme qui ne veut pas renoncer au vice, il se décide à la quitter. «Ma chère Marie, je ne suis pas assez riche pour vous aimer comme je voudrais ni assez pauvre pour être aimé comme vous le voudriez. Oublions donc tous deux, vous un nom qui doit vous être à peu près indifférent, moi un bonheur qui me devient impossible?» Marie ne répond pas à son billet : déjà, elle est retournée vers ses amis, les anciens et les nouveaux? Il y a surtout le dernier arrivé, le musicien Frantz Liszt? Son état de santé se dégrade, elle est mourante. C?est alors qu?Edouard de Perregaux, l?ami, l?amant fidèle, réalise le rêve de sa vie : il l?emmène en Angleterre où il l?épouse. A Paris, on la croit morte et on parle déjà d?elle au passé. Un soir, à l?Opéra, elle fait une apparition. On pousse des cris de surprise et d?admiration. Elle est très belle dans sa robe blanche et ses bijoux scintillent, l?entourant d?une aura de lumière? A l?entracte, cependant, elle demande à partir. Elle rentre chez elle, se met au lit et fait appeler Edouard qui accourt. Il arrive, essoufflé. Mais ce n?est pas sa main qu?elle tient, mais celle de sa bonne, au moment de rendre le dernier souffle. C?est ainsi que disparaît Alphonsine Plessis, devenue Marie Duplessis qu?Alexandre Dumas va faire revenir, pour toujours, dans La dame aux camélias.