Cette année encore, plusieurs marques commerciales européennes ont envahi le marché algérien des fournitures scolaires. Des stylos, des taille-crayons, des gommes, des cahiers et des trousses à l?effigie des idoles d?enfants. Cette fois, la charmante Barbie bat tous les records. Cette belle poupée aux cheveux blonds et aux yeux de miel apparaît sur la majorité des articles proposés. Des cartables et des vêtements, elle saute aux trousses, cahiers, gommes, crayons ? C?est la star de la rentrée ! On retrouve également, le fameux Harry Potter, dont la deuxième partie est sortie récemment sur les écrans de cinéma. Une occasion commerciale à ne pas rater. Il y aussi ces bustes de dessins animés japonais et chinois qui décorent les cartables et les sacs à dos. Les fameux dragons défiant les forces du mal ; ou Capitaine Madjid, ou encore ces guerriers dont on reconnaît l?irrésistible Dragon Ball Z. Des petits portables avec des caractères chinois se sont transformés en tube de colle, des boîtes à merveilles en formes de c?ur et de fleurs qui contiennent des bûchettes, des jetons et de la pâte à modeler. Des taille-crayons en Pokémon, des ballons et des voitures?. Une variété de production étrangère qui inonde les étals des librairies et des magasins. En revanche, les images des champions sportifs, en particulier du foot, sont en baisse. On ne retrouve que rarement Zidane, Ronaldo, Vierra sur quelques articles. Cependant, le choix reste difficile, pas pour les enfants mais pour les parents, car ces articles de marque coûtent excessivement cher. Une règle Barbie est cédée à 40 DA, une boîte de crayons Barbie à 100 DA, des crayons Harry Potter à 15 DA ! Un pull de Ronaldo pour enfants de 6 ans dépasse les 650 DA ! Les enfants, sans se soucier du prix, réclament sans cesse, souvent en pleurant devant les étals, ces articles frappés à l?effigie de leurs idoles, ce qui met leurs parents dans l?embarras. «Je veux que toutes mes affaires soient avec l?image de Barbie, maman !», lance une fillette de 8 ans à sa mère. Celle-ci la traîne par le bras et la bouscule presque en sortant du magasin : « Tu peux encore rêver. Tu seras bénie si nous arrivons à te payer tes affaires cette année !».