Des rumeurs courent en ce moment dans les coulisses du football algérois sur les attitudes de certaines personnes, membres de la FAF, à vouloir activer pour aider le Mouloudia d?Alger à jouer les tout premiers rôles et à retrouver son lustre d?antan, pour reprendre cette laconique phrase souvent galvaudée par les dirigeants de ce club. L?attitude de ces personnalités, influentes de surcroît, aurait été jugée peut-être louable compte tenu du standing, de la popularité et de l?histoire de ce grand club s?il n?y avait pas un mais. Oui, ces personnes, selon les mêmes rumeurs émargeraient chez le groupe médiatique ART, celui-là même qui détient les droits exclusifs de la ligue des clubs champions arabe. En effet, l?un serait payé 12 000 dollars et l?autre 8 000 dollars et auraient pour rôle de faire en sorte que le Mouloudia d?Alger soit toujours en haut de l?affiche vu qu?il draine des centaines de milliers de supporters qui justement équivalent à des centaines de milliers, voire des millions de cartes d?abonnement à la chaîne qui passe les rencontres du Doyen. Certains sont allés d?ailleurs bien vite en besogne en faisant des recoupements, tels que l?initiative de Raouraoua de concilier Marif et Drif pour unir leurs forces afin de renforcer le club, les conseils du président de la FAF à Hadjadj de rejoindre les rangs du MCA et non pas un autre club (bien qu?il soit un enfant de ce club), le traitement de certaines affaires comme celle de Maouche et d?autres. Le marché algérien, notamment celui d?un club comme le Mouloudia, serait très intéressant et cela l?UAFA l?a constaté de visu la saison dernière lorsque les coéquipiers de Benali l?ex-capitaine des Vert et Rouge avaient enflammé le stade du 5-Juillet lors de soirées mémorables, telles que celle contre Sfax par une nuit enneigée ou bien celles contre l?Ittihad Djedda ou le Zamalek, durant lesquelles le stade, plein à craquer, s?est transformé en volcan. De là donc à dire que tout le monde se lève pour ? le MCA, il n?y a qu?un petit pas à faire. Et puis comme on dit : il n?y a pas de fumée sans feu.