Les pour? l Front de libération nationale (FLN) : Lors de la rencontre nationale organisée au complexe sportif Mohamed-Boudiaf, jeudi, le SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a déclaré : «Aucun militant au FLN n?est contre la charte pour la paix et la réconciliation.» A propos de la révision de la Constitution, le SG dira : «Après le référendum, cette révision sera à l?ordre du jour, et ce, pour définir la nature de notre système politique.» l Rassemblement national démocratique (RND) : Le SG de cette formation a affirmé, jeudi, que les Algériens sont fortement accrochés au projet de charte pour la paix et la réconciliation nationale. Il dit avoir constaté, à travers les meetings qu?il a animés dans différentes régions du pays, que les Algériens «sont convaincus du bien-fondé de ce projet». l Mouvement de la société pour la paix (MSP) : Le président du MSP, M. Soltani, lors d?un meeting animé à Chlef, a mis en exergue «les vertus de ce projet», en faisant valoir que la charte constitue une passerelle de choix pour le passage de l?Algérie à un avenir prospère et radieux. l Union pour la démocratie et la république (UDR) : Le SG, Amara Benyounès, a estimé, jeudi à Oran, que le projet de charte «est un texte capital qui va engager l?Algérie dans un véritable projet de société». l Parti des travailleurs (PT) : A Annaba, Louisa Hanoune, la secrétaire générale du parti, a considéré que les mesures arrêtées consacrent une étape importante dans le processus d?apaisement. La démarche du président, selon elle, répond «à une aspiration du peuple à la paix et à la démocratie». Les contre? l Rassemblement culturel démocratique (RCD) : Ayant organisé dix-sept rencontres, Saïd Sadi, le secrétaire général, qui considère que ce projet de charte «ne cherche qu?à laver des crimes commis isolément sur des innocents», n?a, en définitive, d?autre objectif que «la concentration de plus de pouvoirs» entre les mains du président de la République. l Mouvement démocratique et social (MDS) : La campagne visuelle d?affichage du MDS et la distribution de tracts appelant au rejet du référendum a commencé à la fin de la semaine dernière. Ainsi, à travers des campagnes de proximité, le MDS, explique-t-il, tente de toucher les citoyens et appelle à «un boycott massif et actif».