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L?homme à la volonté de fer
Publié dans Info Soir le 19 - 09 - 2005

Force n A 61 ans, le chancelier social-démocrate veut toujours s'imposer envers et contre tout.
Gerhard Schröder ne fait pas mystère de son ambition : «Un homme politique n'est rien s'il ne veut pas tout.» Jeune député déjà, un soir de libations vers 1983, il faut le déloger des grilles de la chancellerie à Bonn où il s'est cramponné au cri de «Ich will da rein», «Je veux y entrer.» Un petit quart de siècle plus tard, le voilà engagé dans l'aventure d'élections anticipées. Comme s'il voulait boucler la boucle sur un air de «Ich will da raus», «Je veux en sortir». Mais la tête haute. Il faut remonter à sa prime enfance pour comprendre cette volonté de s'imposer envers et contre tout. Gerhard Fritz Kurt Schröder naît le 7 avril 1944 à Mossenberg, un triste hameau où sa mère Erika tente de joindre les deux bouts en faisant des ménages. Son père Fritz, qu'il ne connaîtra pas, se bat sur le front Est où il périra six mois plus tard. La fratrie grandit dans le dénuement. «Pendant des années, se souvient-il, j'ai bouffé le mastic des fenêtres.» L'ascension sociale, c'est le foot avec les copains, où il excelle. «Acker», le «laboureur» des terrains. La rage de vaincre. A 14 ans, finie l'école, il fait un apprentissage, reprend des cours du soir, passe le bac à 22 ans et devient avocat. L'engagement politique va de pair. Chez les «Jusos» d'abord, les «jeunes socialistes» où «Gerd» a la réputation d'un pur et dur. En 1980, à 36 ans, il accède au Bundestag, se cantonne dans les seconds rôles et attend son heure. Il quitte Bonn dès 1986 et part à l'assaut de son land, la Basse-Saxe. Après un premier échec, il est élu ministre-président à Hanovre. Le voilà enfin dans la cour des grands. Patron d'un des onze länder de la RFA, il gouverne grâce à l'appui des Verts. Poussé par Hillu, sa troisième épouse après un amour d'adolescent et une union avec une «camarade», Schröder fait sa mue sociale. Les jeans et le pull sont remisés au profit des costumes de designers italiens. Et, déjà, il rêve de mieux et brigue la présidence du SPD fédéral. Il doit s'incliner, mais on ne l'arrêtera plus. Réélu deux fois à Hanovre, le voilà face à Kohl, le «chancelier de la réunification». Et il gagne ! Le 27 septembre 1998, l'orphelin de Mossenberg accède au sommet. Avant de s?y maintenir, de justesse, en 2002. Le 22 mai 2005, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, bastion du SPD depuis 39 ans, bascule à droite. Le soir même, c'est l'annonce des législatives anticipées. Plutôt sombrer au combat que de souffrir l'agonie. «Je veux pouvoir dire à mes filles que nous n'avons pas seulement essayé, nous nous sommes battus», confie-t-il. Ses filles, ce sont Klara, la «teenager» fille de Doris, sa quatrième épouse de vingt ans sa cadette, et Viktoria, une bambine russe tout juste adoptée. Ce sera «la victoire ou Viktoria», un jeu de mots que Gerhard Schröder aime bien.

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