Augmentation n Ceux qui seront réalisés par la Cnep-Banque, dans le cadre du programme des 65 000 unités selon la formule location-vente, seront plus chers que ceux de l?Aadl. Cela en raison de l?augmentation des prix du foncier et des matériaux de construction sur la marché. C?est ce qu?a fait savoir le directeur général adjoint chargé des crédits à la Cnep-Banque, Rachid Athmani, en marge du 2e Salon national du logement qui s?est ouvert, hier, samedi, à l?hôtel El-Aurassi à Alger. Si le prix du logement Aadl était calculé sur la base de 20 000 DA le mètre carré, il n?en sera pas de même pour celui de la Cnep-Banque. «Très franchement, on ne peut vendre ces logements à ce prix-là pour la simple et bonne raison qu?il ne nous permettra même pas de récupérer le capital que nous allons investir. Nous avons mis le gouvernement au courant de cela et lui avons proposé une nouvelle tarification qui tient compte de la réalité du marché. Cette tarification, qui ne dépassera pas les 26 000 DA le mètre carré, nous a été accordée», explique Rachid Athmani qui tient à préciser que les citoyens pourront toujours bénéficier de l?aide de la Caisse nationale du logement pour acquérir ces logements, «dont le prix ne dépassera pas, en tout cas, les 200 millions de centimes». Cela étant, la réalisation de ce programme de la Cnep-Banque débutera avant la fin de l?année en cours avec le lancement de 4 000 logements à travers le territoire national, selon le même responsable. Alger n?est, toutefois, pas concernée par ce projet, le problème du foncier n?étant toujours pas réglé. Pour ce qui est des 35 000 unités qui n?ont pas trouvé acquéreur jusque-là, les responsables de la Cnep-Banque ont indiqué qu?une grande partie de ces logements ? environ 23 000 ? ont pu être vendus après que leur prix eut été revu à la baisse. «Nous nous sommes contentés de récupérer le capital investi», dira à ce propos Rachid Athmani qui cite l?exemple de la wilaya de Tlemcen où 400 logements sur 1 400 ont été vendus ou encore la wilaya de Bouira où il reste à peine 180 logements à vendre sur les 1 680 qui n?avaient pas trouvé acheteur. Sur un autre registre, la Cnep-Banque informe les citoyens ayant bénéficié de crédits immobiliers sans pour autant les rembourser qu?ils ont jusqu?au 31 décembre pour régulariser leur situation vis-à-vis de la banque qui s?engage à les exonérer des pénalités de retard et autres intérêts moratoires. Ce règlement à l?amiable, décidé depuis quelque temps par la Cnep-Banque, a déjà permis de régler pas moins de 20 000 cas litigieux sur un total de 40 000. Selon le directeur général adjoint chargé des crédits, le taux de recouvrement des crédits immobiliers accordés, ces dernières années, par la Cnep-Banque s?élève à 80%. Participation timide l Le 2e Salon national du logement organisé depuis hier, samedi, à l?hôtel El-Aurassi à Alger par l?agence Expolab Communication, n?a pas attiré beaucoup d?exposants. Seuls quelques banques et organismes étatiques du secteur de l?habitat comme les CTC et les Opgi y ont pris part. Qu?à cela ne tienne, des communications très intéressantes ayant trait aux mécanismes de financement du logement, aux techniques de réduction de la vulnérabilité du logement?ont été présentées en marge de cette manifestation qui prendra fin aujourd?hui.