Louisa Hanoune, chef charismatique du Parti des travailleurs, vient d?être nominée par un organisme norvégien pour le prix Nobel de la Paix 2005 dont la distinction sera décernée le 14 octobre prochain à Oslo, capitale de la Norvège. Le leader du PT, ce matin à Bordj Menaiel pour un meeting en faveur de la charte de la réconciliation nationale, fait partie du «Top 10» alors qu?elle était, deux mois auparavant, en compagnie d?une autre Algérienne, Zazi Sadou du Rafd, retenue dans la liste des «1 000 femmes» choisies par l?association «1 000 femmes pour le prix Nobel de la paix 2005», créée par Ruth-Gaby Vernot, députée au Parlement suisse et au Conseil de l?Europe. La liste de 10 femmes nominées, adressée au comité du Prix Nobel de la Paix à Oslo, sera indexée à une liste comportant 198 candidatures masculines. En marge de ces nominations, un livre sur les «1 000 femmes de la paix» sera édité par l?association helvétique à la fin de cette année et permettra de tracer le portrait de chaque candidate. Tour à tour, figure de proue des organisations féministes, cadre syndical à l?Ugta, membre de l?OST et enfin présidente du PT avec des «intermèdes» en prison, Louisa Hanoune, née en 1954 à Chekfa (Jijel), est connue pour être une oratrice redoutée et redoutable, une polémiste au verbe direct et une ennemie jurée de l?ultra-libéralisme. Celle qui a réussi un score «honorable» dans la présidentielle d?avril 2004, peut maintenant entretenir le rêve de succéder dans le palmarès à deux autres femmes ! La Kenyane Wangari Maathai, lauréate en 2004 et l?Iranienne Shirin Ebadi primée, elle, en 2003.