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Histoires vraies
Chute libre (2e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 09 - 2005

Résumé de la 1re partie n Durant la Seconde Guerre mondiale, Nicholas Alkemade est mitrailleur sur un bombardier. A 6 000 m d?altitude, durant un bombardement, son avion est touché et prend feu. Nicholas, sans parachute, s?éjecte quand même.
L'air glacé qui tombe de la tourelle lui fait du bien. Il évalue rapidement la situation : elle est désespérée. Le bombardier est secoué de plus en plus. Derrière lui, c'est le feu, l'enfer, la mort atroce dans les flammes.
Sans trop se rendre compte de ce qu'il fait, Nicholas Alkemade dévisse l'ouverture de la coupole ; sans marquer un instant d'hésitation, il saute. Sans parachute. A six mille mètres...
Tout à coup, c'est un autre univers : le silence, le vide, la nuit. Nicholas Alkemade éprouve une merveilleuse sensation de bien-être. Il n'a pas l'impression de tomber, mais plutôt de flotter sur un nuage léger. Il ouvre les yeux et il découvre les étoiles qui dansent entre ses jambes. Il doit être sur le dos, la tête en bas. Combien de temps reste-t-il ainsi, à contempler le ciel, comme s'il était couché dans une prairie par un beau soir d'été ?...
Puis les étoiles basculent lentement et le noir les remplace. Nicholas Alkemade comprend qu'il vient de pivoter sur lui-même et que ce qu'il a sous les yeux maintenant, ce noir opaque, c'est le sol, dont il se rapproche à toute allure.
Maintenant, il a une nette impression de chute. Tout s'accélère. La sensation devient insupportable. Il voudrait penser à ses parents, à sa fiancée, mais il s'évanouit... Encore les étoiles... Nicholas Alkemade pense confusément que sa chute n'est pas encore finie. Pourtant, les étoiles ne sont pas tout à fait comme avant : il n'en voit qu'une partie, au milieu d'une trouée dans le noir. Et puis, il y a ce froid intense. Il est environné d'une matière froide, plus consistante que l'air. Il bouge un bras... Nicholas Alkemade se rend compte que c'est de la neige ; il se redresse. Non, il ne tombe plus. Ce qui l'empêche de voir les étoiles, ce sont les arbres. Il est en dessous des arbres. Il est sur le sol, sur terre. Il est tombé de six mille mètres sans parachute et il est vivant.
Il essaie de se lever, mais doit y renoncer ; son dos lui fait trop mal. Avec précaution, il tâte ses membres, son corps. Il semble qu'il n'ait rien de cassé. Il regarde sa montre. Elle marque 3h 20. Alors, de nouveau, il s'évanouit...
Nicholas Alkemade se réveille à l'hôpital. Un jeune médecin allemand, qui parle parfaitement anglais, vient l'informer de son état. Il a une plaie profonde à la cuisse, causée par un morceau de plexiglas, des brûlures un peu partout et une luxation dorsale. Mais rien de tout cela n'est grave. Il se remettra rapidement. En lui-même, Nicholas a encore du mal à admettre ce qui vient de se passer. C'est un miracle. A part la luxation dorsale, toutes ses blessures ont eu lieu dans l'avion. Il a fait une chute libre de six mille mètres sans pratiquement aucun mal.
Mais, quelques heures plus tard, il reçoit une autre visite : un petit homme en imperméable, au profil aigu. Nicholas Alkemade se sent tout de suite mal à l'aise en sa présence. L'homme lui demande sans préambule : «Où avez-vous caché votre parachute ? Nous savons que vous êtes un espion, malgré votre uniforme. Seuls les espions cachent leur parachute après avoir sauté.»
Nicholas Alkemade proteste. Il décline son nom, son grade, son numéro de matricule. Mais l'homme l'interrompt d'un geste agacé : «Répondez à ma question : où est votre parachute ?»
Nicholas se sent tout à coup pris de panique. Que peut-il répondre, sinon la vérité ?
«J'ai sauté sans parachute.»
L'homme se lève brusquement de son siège. Il lui lance un regard rageur : «Si vous le prenez ainsi, nous emploierons d'autres moyens. Et vous parlerez, soyez-en sûr...» (à suivre...)


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