Résumé de la 2e partie n La montre indique 3h 20. Un miracle s?est produit : Nicholas Alkemade se rend compte qu?il est toujours vivant. Puis il s?évanouit pour se réveiller sur un lit d?hôpital. Mais sa joie fut de courte durée lorsqu?un homme, à la mine patibulaire, l?accuse d?être un espion? Sur son lit d'hôpital, Nicholas Alkemade a envie de pleurer. Il vient d'avoir la vie sauve grâce à un miracle inimaginable. Et tout cela pour être torturé et fusillé comme espion ! Car comment pourrait-il faire admettre la vérité ? Qui pourrait le croire ? En mettant toute la conviction possible dans sa voix, il supplie son interlocuteur : «Je vous jure que j'ai sauté sans parachute. Retrouvez mon gilet. Vous verrez bien que les sangles d'amarrage n'ont pas été dégagées. Et puis, un Lancaster a dû s'abattre dans la région. En fouillant dans les débris, on devrait découvrir les restes de mon parachute.» L'homme s'en va sans dire un mot. Deux jours passent sans aucune nouvelle, deux jours d'angoisse pour Nicholas Alkemade. Et, le troisième, il voit entrer plusieurs officiers dans sa chambre. Au milieu d'eux, un colonel qui tient deux objets : son gilet et un parachute calciné. Il s'adresse à lui en mauvais anglais, l'air très excité. «Nous avons vérifié ce que vous avez dit. C'était bien la vérité. D'après nos spécialistes, en approchant du sol, vous tombiez à environ 200 kilomètres/heure. Mais les branches très denses des sapins ont freiné votre chute et vous avez atterri dans une neige épaisse. C'est un miracle.» Nicholas Alkemade est revenu dans son pays en même temps que les autres prisonniers. Aujourd'hui, quand on lui demande ce qui l'a le plus frappé dans son incroyable aventure, il répond simplement : «Ça m'a semblé si facile de mourir.»