Pour la première fois en Algérie, les Systèmes d?information géographique (SIG) seront bientôt généralisés à toutes les collectivités locales du pays, à commencer par les grandes villes : Alger, Oran, Constantine, Annaba, Blida et Sétif, apprend-on auprès des responsables du Centre national des techniques spatiales (Cnts) d?Arzew. D?après les explications qui nous ont été fournies par le responsable du Laboratoire de la géométrie informatique (LGI) du Cnts, le SIG est un système qui permet d?étudier des bases de données cartographiques signalétiques des routes, des voies ferrées, des canalisations d?eau et de gaz, des hautes tensions des zones urbaines et industrielles, etc. A titre d?information, les incendies en Algérie ravagent plus de 50 000 hectares de forêts chaque année. D?où l?importance du projet en question, qui vise à réaliser une cartographie des zones forestières à risque, à l?aide d?un SIG. Les utilisateurs des traditionnels SIG sont les urbanistes, les architectes, le cadastre, les spécialistes de l?environnement et les géologues, bien que les SIG soient également utilisés en agriculture de précision, en santé environnementale et en tourisme. Un rôle prééminent est joué par les scientifiques du Cnts quant à l?élaboration des différents Sig. Enfin, la Photo-interprétation assistée par ordinateur (Piao) est l?outil permettant à ces spécialistes l?exploitation des images fournies par satellite et notamment par Alsat 1, premier minisatellite de conception algérienne lancé en décembre 2002.