Clôture n Le colloque des experts méditerranéens dans la contrefaçon industrielle et la falsification a pris fin, hier, avec une série d?actions et de recommandations. Dans une conférence de presse animée, hier, au siège de la Police judiciaire d?Alger, les représentants de la Dgsn ont annoncé une série de mesures pour la lutte contre la contrefaçon. Selon M. Lamara des affaires économiques et financières de la Dgsn, «la coopération et la formation spécialisée sont les éléments essentiels des recommandations». Il dira à ce propos : «L?Algérie a demandé un examen des particularités et l?évolution de la tendance de la contrefaçon après examen des situations nationales.» En effet, le commerce mondial souffre de la contrefaçon et 7% des transactions y sont frauduleuses. M. Ferague de la police scientifique et technique insistera sur «l?échange des méthodes et des techniques pour la lutte contre la contrefaçon». Dans la synthèse des recommandations, il a été question «d?harmonisation des dispositions juridiques entre pays méditerranéens en incluant des sanctions dissuasives pour les contrevenants». Dans le chapitre de la formation, les experts ont plaidé pour une assistance mutuelle spécialisée entre pays membres et un échange de communications et d?expertise entre différentes institutions juridiques et économiques. Au niveau du contrôle, la recommandation des experts porte sur le renforcement des frontières en préparant tous les services (Douane et police) aux compétences spécialisées et hautement qualifiées. Dans ce cadre, il y a eu un accord sur la mise en place d?un comité permanent des experts des Etats membres qui seront chargés de suivre un plan d?action de riposte aux réseaux de contrefaçon. A cet effet, le responsable de la police scientifique a mentionné «les difficultés de définir le nombre de réseaux du fait de leur puissance et leur changement tactique». Face à ce fléau, la police algérienne a installé récemment dans ses structures une brigade économique et financière chargée de suivre de plus près les réseaux de contrebande et de contrefaçon. Le représentant de la police scientifique a confirmé que «le Laboratoire central de la répression des fraudes a démantelé tout un réseau de contrebande dans les produits cosmétiques». Il a appelé à «une coordination renforcée entre les différents organismes et institutions ainsi que les propriétaires de marques afin de juguler ce phénomène». Les représentants de la Dgsn ont également appelé «le mouvement associatif et les citoyens à agir de concert avec les services de sécurité pour atténuer l?ampleur du phénomène».