Résumé de la 2e partie n A Londres, Verbecke s?exerce à ouvrir un coffre-fort dans un temps bien précis. Une fois la «méthode» au point, il passe à l?action et réussit à ouvrir le coffre du riche diamantaire. Surprise : il est vide? Se peut-il qu'il ait fait tout cela pour rien ? Quelques papiers, une liasse de billets de banque, une boîte de trombones et rien d'autre... Si ! Dans un coin du coffre, au fond à droite, jeté là comme s'il ne présentait aucun intérêt, un petit sac de cuir, qui se confond avec la couleur de l'acier. Verbecke l'ouvre... Les diamants sont là, qui scintillent sous le reflet de la lampe électrique. Il est 20h 15 lorsque les célèbres diamants bleus de maître David Lebovski ont changé de propriétaire. Toute la soirée, la police belge cherche en vain des indices lui permettant de situer l'audacieux cambrioleur qui vient de réussir un fric-frac aussi sensationnel. Maîtrise, audace, habileté sont les adjectifs qui reviennent le plus souvent dans la bouche des journalistes qui ont envahi les bureaux de maître Lebovski. Malheureusement, celui-ci n'est pas à Bruxelles, il est allé passer son week-end à Londres et son neveu qui, courageusement, fait face à la presse déchaînée, ne sait même pas où le joindre. Les journaux du dimanche font la part belle à l'événement. Mais le lundi, après une entrevue avec le commissaire Franquin, David Lebovski se refuse à toute déclaration. Chacun admet qu'un diamantaire aussi négligent n'est pas une bonne publicité pour sa profession. Six mois passent sans que personne n'entende plus parler des diamants Lebovski. Malgré les avis lancés, nul policier d'Anvers, de Londres ou d'Amsterdam ne reçoit une information quelconque. A croire que les diamants bleus se sont volatilisés. Et puis, un matin, le commissaire Franquin convoque maître Lebovski dans son bureau. «Tout s'est passé comme je l'avais prévu. Le voleur est arrêté, il s'agit d'un certain Georges Verbecke, trafiquant notoire, bien connu de nos services. Il avait tout misé sur cette affaire. Prudemment, il a attendu jusqu'à hier matin pour se manifester à Amsterdam. ? Comment a-t-il été arrêté ? demande Lebovski. ? Oh! le plus simplement du monde. Il avait rendez-vous avec un célèbre receleur dans une brasserie, lorsque brusquement il s'est jeté sur lui. La police est intervenue pour les séparer, voilà tout.» Le commissaire marque un temps et ajoute : «Evidemment, cela n'a pas dû lui faire plaisir d'apprendre que les diamants étaient faux... ? Vous voyez, commissaire, conclut maître Lebovski, il ne faut jamais se fier à personne et j'ai eu bien raison de laisser croire à tout le monde que les diamants bleus passaient un week-end par mois dans mon coffre, alors qu'ils étaient tout simplement dans ma ceinture.» Georges Verbecke fut condamné à quelques mois de prison pour violation de domicile et, comble de l'ironie pour un trafiquant de bijoux, vol d'une poignée de diamants synthétiques...