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Au coin de la cheminée
Kamaralzamân et la princesse Boudour (5e partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 10 - 2005

Résumé de la 4e partie n Sur le conseil de son grand vizir, le roi Schahramân fit appeler son fils devant tous les émirs, vizirs et grands de la cour réunis, pour lui parler mariage.
Lorsque Kamaralzamân eut entendu les paroles de son père, il fut pris soudain d'une sorte de folie qui lui dicta une réponse si peu respectueuse que tous les assistants baissèrent les yeux de confusion et que le roi fut mortifié à l'extrême limite de la mortification ; et comme il était de son devoir de relever une pareille insolence en public, il cria à son fils d'une voix terrible : «Tu vas voir ce qu'il en coûte aux enfants qui désobéissent et manquent d'égards à leur père !» Et aussitôt, il ordonna aux gardes de lui lier les bras derrière le dos, de l'entraîner hors de sa présence et d'aller l'enfermer dans la vieille tour de la citadelle en ruines attenante au palais. Ce qui fut immédiatement exécuté. Et l'un des gardes resta à la porte pour veiller sur le prince et répondre à son appel en cas de besoin.
Lorsque Kamaralzamân se vit ainsi enfermé, il fut bien attristé et se dit : «Peut-être aurait-il mieux valu obéir à mon père et me marier, contre mon gré, pour lui plaire. J'aurais ainsi du moins évité de le chagriner et d'être gardé dans cette sorte de cachot, en haut de cette vieille tour ! Ah ! Femmes maudites, vous êtes encore la cause première de mon infortune !»
Voilà pour Kamaralzamân.
Mais pour ce qui est du roi Schahramân, il se retira dans ses appartements et, en pensant que son fils qu'il aimait tant était en ce moment seul, triste et enfermé, peut-être désespéré, il se mit à se lamenter et à pleurer. Car son amour pour son fils était bien grand et lui faisait oublier l'insolence dont il s'était publiquement rendu coupable. Et il fut extrêmement furieux contre le vizir, qui avait été l'instigateur de cette idée d'assembler le conseil ; aussi, l'ayant fait appeler, il lui dit : «C'est toi qui es le plus coupable ! Sans ton conseil de malheur, je ne me serais pas vu forcé de sévir contre mon enfant ! Parle maintenant, voyons ! Qu'as-tu à répondre ? Et comment faire, dis-le ! Car je ne puis m'accoutumer à l'idée de la punition dont souffre à l'heure qu'il est mon fils, la flamme de mon c?ur !»
Alors le vizir lui dit : «O roi, aie seulement la patience de le laisser quinze jours enfermé, et tu verras comme il se hâtera de se soumettre à ton désir !»
Le roi dit : «Es-tu bien sûr ?»
Le vizir dit : «Certainement !»
Alors, le roi poussa plusieurs soupirs et alla s'étendre sur son lit, où il passa une nuit d'insomnie tant son c?ur travaillait au sujet de ce fils unique qui était sa plus grande joie ; il dormit d'autant moins qu'il s'était habitué à le faire dormir à côté de lui, sur le même lit, et à lui donner son bras comme oreiller, veillant ainsi lui-même sur son sommeil. Aussi cette nuit-là, il eut beau se tourner et se retourner en tous sens, il ne put réussir à fermer l'?il.
Et voilà pour le roi Schahramân. (à suivre...)


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