Résumé de la 3e partie n Alors qu?il se promène la nuit dans la forêt, Omar aperçoit un cortège ? chantant et dansant ? accompagnant une mariée ! Tous les personnages sont habillés à l?ancienne? Omar s?est donc approché de la noce et il a parlé avec un jeune homme qui lui a appris que le cortège, qui a ramené une mariée, se rend au village voisin. C?est le village de Omar, mais Omar ne connaît aucune des personnes présentes et, à sa connaissance, il n?y a pas de fête prévue au village : autrement, il aurait été invité. Il veut poser quelques questions, mais il n?arrive pas. Le jeune homme aux cheveux longs le regarde en souriant, comme s?il l?invitait à renoncer à ses questionnements et à entrer dans la fête ! «C?est au tour du jeune homme, raconte Omar, de me prendre par la main et de m?entraîner. Me voilà donc, malgré moi, dans une noce si bruyante qu?elle me fait mal aux oreilles. «Danse, danse !», me dit-il. Il m?entraîne dans un mouvement de danse, me balançant d?un côté et de l?autre. «Arrête, arrête ! ? Pourquoi s?arrêter ? dit-il, nous sommes là pour nous amuser ! ? Je ne peux pas suivre ! ? Tu dois suivre, puisque toi aussi, tu es de la fête !» J?ai donc suivi mais, heureusement, on ne tarda pas à s?arrêter dans une clairière, admirablement éclairée par la lune. Les femmes font asseoir la mariée puis s?assoient elles aussi, formant autour d?elle un demi-cercle. Les joueurs de tambour et de hautbois se placent en face d?elle ; le demi-cercle restant est composé d?hommes, de sorte que l?ensemble forme un cercle parfait autour de la mariée et des musiciens. Moi, évidemment, je me suis retrouvé aux côtés du jeune homme qui m?a entraîné. Je le pousse du coude. «Que va-t-on faire, maintenant ? ? Les musiciens vont jouer, les femmes et les hommes vont danser ! ? Ensemble ? ? Bien sûr ! ? En général, les femmes dansent seules. Les hommes peuvent les regarder mais ils ne se mélangent pas ! ? Regarde bien et tu verras», dit le jeune homme. Les musiciens prennent tout leur temps, dans un silence total, puis les premières mesures de tambour retentissent, suivies par les notes stridentes des hautbois. Il m?a semblé reconnaître un air ancien que ma grand-mère fredonnait autrefois.» La situation est des plus étranges : une fête qui a lieu dans la forêt et de surcroît la nuit, un mariage qui se célèbre dans son village sans qu?il en ait connaissance, des personnages habillés à l?ancienne : il y a là de quoi surprendre, mais Omar ne dit rien, ne fait rien. Il est entièrement pris par la fête. (à suivre...)