Réaction n Le P-DG d?AT, Brahim Ouarets, est passé à l'offensive, hier, lors d?une conférence de presse au siège de son département. D?emblée, il dira qu?«AT doit se défendre avec les moyens autorisés sur le litige avec OTA». A l'origine de cette tension entre les deux responsables, une histoire de créances de 10 milliards de dinars qu?AT n?a pas réglée à OTA. Le clou a été enfoncé quand le montant de cette dette a été divulgué dans un show médiatique organisé récemment par la radio. Le DG d?OTA s?en était alors pris avec véhémence à AT l?accusant de ne pas honorer ses dettes. La réaction du patron d?AT n?a pas tardé puisque ce dernier a dit que «OTA doit à AT 14 milliards de DA.» En outre, Brahim Ouarets révèle que «OTA fait dans la fraude professionnelle en contournant les appels internationaux à son compte». M. Kahil, chargé du marketing, a, quant à, lui indiqué que «la chute du trafic de 20 millions de minutes à 1 million de minutes est une preuve de la fraude». En somme, ce sont les problèmes d?interconnexion entre les deux opérateurs qui sont étalés sur la place publique alors que des saisines ont été introduites à l?ARPT qui veille à régler tout litige ou contentieux entre les concurrents. Interrogé sur ce sujet, le P-DG d?AT souligne «la force de l?arbitrage et des décisions de l?ARPT». Selon lui, OTA n?a pas respecté les décisions de l?autorité de régulation et a refusé de les appliquer en invoquant les problèmes de trésorerie. M. Ouarets a même réitéré son intention de «recourir au Conseil d?Etat» pour une affaire qui risque d?entacher la crédibilité du marché de la téléphonie mobile en Algérie.