Avec leurs gestes imprévisibles et parfois menaçants, leurs propos étranges, le corps à demi-nu, les fous déambulent partout dans la cité. Ils errent lamentablement à travers les artères avec leur souffrance et leur douleur. Comme un cheval fourbu, ils s?affalent ou s?endorment au milieu du chemin, dans l?indifférence des passants. Le nombre de plus en plus important de ces malades mentaux nous pousse à nous interroger sur leur devenir. On ne peut tolérer que ces malheureux persistent à squatter les rues, abandonnés de tous. Une solution à leur calvaire s?impose.