Le rythme des études s?avère trop paresseux durant ce ramadan. Lors d?une visite dans certaines facultés de l?université d?Alger, nous avons pu constater la faible affluence et l?arrivée tardive d?un grand nombre d?étudiants en salles des cours. «Bien que les cours débutent à 9 h, les étudiants accusent un retard dépassant parfois une demi-heure. Cela nous empêche d?accomplir notre mission dans de bonnes conditions. L?assistance n?a pas dépassé 30% du total d?étudiants que comptent les groupes pédagogiques», indique un enseignant au département des langues étrangères de Bouzaréah. Les concernés, dont certains veillent en allongeant les soirées pour se réveiller tard le lendemain, apparaissent généralement à partir de 10 h et disparaissent avant 15 h dans le meilleur des cas. Ceux qui habitent les cités universitaires ont un «combat» à mener, alors que les autres optent plutôt pour une sieste ramadanesque.