Les deux localités Aït-Yahia Moussa et Aïn Zaouia, qui ont enfanté des figures emblématiques de la Guerre de libération nationale à l?image de Krim Belkacem, appelé le Lion du Djebel et chef de la délégation algérienne lors des négociations d?Evian, ont été fortement frappées par la barbarie terroriste durant la dernière décennie. Des faux barrages, dressés presque quotidiennement à quelques mètres du fameux «Pont rouge», ont coûté la vie à des dizaines de citoyens. Des centaines d?autres ont été dépossédés de leur gain journalier, notamment les transporteurs des voyageurs et des villageois, propriétaires de locaux commerciaux, ont déclaré faillite à cause d?opérations similaires. Comparativement aux deux autres communes que compte la daïra, à savoir Frikat et Draâ El-Mizan, les villageois de Aït-Yahia Moussa, ex-Oued-Ksari, et Aïn Zaouia ont payé un lourd tribut de la dérive intégriste. Aujourd?hui encore, l'insécurité est toujours d?actualité.