Le fond du problème remonte à l?année 1995. Les deux institutions partageaient l?accès à leurs locaux mitoyens et le parking de 500 places. Selon les fonctionnaires de l?Etablissement Arts et Culture, le parking est un bien de l?Etat, le CIP n?avait droit qu?à 30 places. Avec la situation sécuritaire de l?époque et le ralentissement des activités culturelles, le CIP a accaparé tout le parking mettant ainsi les travailleurs d?Arts et Culture dans l'obligation de faire un détour, pour accéder à leurs bureaux. Ils ont décidé de récupérer ce qu?ils considèrent comme leur bien, en entamant une procédure judiciaire. Les gens du CIP, de leur côté, expliquent qu?ils ont procédé à des aménagements d?une manière légale, pour moderniser cette institution étatique. «Nous avons eu 60 milliards de centimes, comme budget à cet effet», explique une source. Ils ont construit des cabines de traductions simultanées et la régie au premier étage. La situation s?est par la suite envenimée entre les deux parties. Le wali délégué de Sidi M?hamed décide alors de détruire cette construction. Action que n?approuvent pas les gens du CIP, qui s?estiment lésés.