Objectif n La révision de l'organigramme du ministère de la Santé et le renforcement de l?effectif médical dans les régions du Sud ont été annoncés par le ministre. Ainsi, 96% des 1 000 médecins spécialistes à terme de formation seront appelés à renforcer l'effectif médical des régions du Sud et des Hauts-Plateaux, alors que 4% seulement seront affectés au centre du pays. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, l?a annoncé, hier lundi, à l?occasion de l?ouverture des 5es Entretiens du Centre hospitalier universitaire (CHU) Mustapha-Pacha. Le ministre a, à ce propos, mis en exergue le rôle du CHU Mustapha dans la formation des médecins spécialistes en Algérie, ajoutant que cet établissement, où 30% des malades du pays sont pris en charge, est appelé, désormais, à contribuer à la création d'autres CHU à travers le pays. En vue de rendre son département plus efficace, Amar Tou prévoit la révision de tout son organigramme. Il a expliqué, à cet effet, que le ministère de la Santé comptera, désormais, une direction de la prévention et une autre pour les soins. «Tout doit tourner autour de ces deux pôles, considérés comme le centre de la gestion de la santé publique», a estimé le ministre. Dans ce contexte, M. Tou a souligné la nécessité de créer une direction pour la pharmacie chargée de gérer le circuit des médicaments au niveau de l'ensemble des structures sanitaires. Tout en considérant que ce genre de rencontre «reste bénéfique pour l'ensemble des professionnels du corps médical», le ministre s'est engagé à accorder davantage de moyens matériels et techniques pour que «le CHU Mustapha-Pacha garde l'image qui lui sied». Pour sa part, le président du Conseil scientifique du CHU Mustapha a indiqué que cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre de la formation continue des médecins spécialistes, constitue un «espace d'échanges, notamment en matière de chirurgie». De son côté, le doyen de la faculté de médecine, le Pr Khatib, a appelé à la réalisation d'une maison des médecins pour permettre aux praticiens de l'intérieur d'assister aux rencontres médicales organisées dans les grandes villes.