«La réhabilitation de l?îlot des abattoirs entre dans le cadre du Plan d?occupation des sols (POS) qui concerne trois sous-zones prioritaires», nous a déclaré le wali délégué de la circonscription administrative de Hussein Dey, Abou Bakr Essedik Boucetta. Selon ce responsable, il y a la sous-zone Rouchaï-Boualem, la sous-zone des Abattoirs et la sous-zone de Oued Knis. «L?objectif étant de transférer l?hypercentralité d?Alger vers ses sous-zones», estime-t-il en ajoutant que le volet expropriation est entre les mains de l?Ofares. Actuellement, de l?avis des autorités, ces régions posent des contraintes en termes d?occupation des sols par le vieux bâti. On parle aujourd?hui de parcelles sous-utilisées. Dans ce sens, une décision d?évacuation des opérateurs publics ou des personnes privées a été prise par le wali d?Alger, en vue d?optimiser cette zone en termes d?investissement, d?habitat moderne. Bref, en faire, dans un futur proche, le centre névralgique d?Alger. Il y a un organisme aménageur qui est l?Ofares. C?est l?organisme chargé du plan d?évacuation de la zone. L?îlot des abattoirs fait face à deux particularités. Il est concerné à la fois par le Plan d?occupation des sols (POS) et par le passage du tramway. Ce dernier, faut-il le préciser, commence au niveau des abattoirs. Il longe la rue des Fusillés. Tout ce qui est façades de cette rue, c?est l?entreprise Métro qui s?en charge. Tout ce qui ne l?est pas, c?est l?Ofares. Où en sont actuellement les travaux ? Un travail de maturation du projet a été entamé depuis septembre 2004. Il y a eu évacuation de familles. Il y a eu démolition de hangars et des baraques et, actuellement, un travail de recensement de l?ensemble des activités, des personnes physiques et morales est effectué par le commissaire enquêteur.