Constat La pollution industrielle ne présente aucune menace pour la santé publique et l'environnement dans la wilaya. L'inspection de l'environnement a répertorié quelque 5 000 tonnes de rebuts de métaux lourds, sécrétés par les différentes unités industrielles implantées à travers la wilaya. Celles ayant des activités polluantes sont soumises à un «contrôle rigoureux pour prévenir toute contamination», de même qu'il est procédé au stockage de ces déchets à l'abri des intempéries pour éviter leur oxydation, selon la même source. La wilaya ne comptant pas de raffineries et de cimenteries, la pollution industrielle n'y présente «aucune menace pour la santé publique et l'environnement, surtout depuis que les principales unités se sont dotées de stations de traitement de leurs déchets», estime l'inspection de l'environnement, qui souligne qu?«en l'état actuel des choses, la source potentielle de pollution est incarnée par la prolifération de décharges sauvages des rejets domestiques, dont le volume quotidien s'élève à 800 tonnes environ». En matière de traitement des déchets hospitaliers, il est fait état de la non-existence dans beaucoup de structures sanitaires d'incinérateurs performants à haute température, alors que d'autres disposent d'équipements obsolètes ou en panne. Région oléicole par excellence, la wilaya dispose de pas moins de 600 huileries, pour la plupart artisanales ou semi-automatiques. Pour limiter la pollution des cours d'eau par la margine, produit rejeté par les huileries et résultant de la trituration des olives, l'inspection de l'environnement a recommandé aux propriétaires de ces unités de s'équiper de bassins de décantation pour le traitement de cette substance à forte charge polluante, estimée à quelque 30 000 milligrammes par litre de Demande biologique en oxygène (dbo). Dans un premier temps, cette opération a concerné environ 250 huileries, toutes situées en amont du barrage de Taksebt d'une capacité de mobilisation de plus de 170 millions de m3 d'eau. «L'idéal serait de doter l'ensemble des huileries d'un dispositif de traitement adéquat consistant en un matériel de chauffage pour éliminer totalement la margine et réduire le process de production à deux phases. Toutefois, ce procédé est hors de portée des oléifacteurs traditionnels, eu égard au caractère saisonnier de cette activité», a précisé l'inspecteur de l'environnement.