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La malédiction de l?inconnu (6e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 24 - 09 - 2003

Résumé de la 5e partie Les habitants du village sont atterrés par les décès mystérieux qui se succèdent, fauchant sans raison apparente des hommes jeunes et vigoureux.
La semaine suivante, c?est au tour de Ali, le cadet des fils de Hocine, un jeune homme blond, le préféré de sa mère Yamina, la femme du boulanger des Ouled Saïdoun. Comme Miloud, c?est au soleil qu?on attribua les premiers symptômes de la maladie, qui foudroya Ali et l?emporta la nuit même.
La panique commence à s?emparer du village. Les gens s?enferment chez eux. Ali est entouré par sa famille la plus proche, car la plupart des hommes restent enfermés chez eux, après avoir vaqué à leurs travaux dans les champs.
Seules les femmes se regroupent, bavardent, pleurent sur la tragédie qui s?est abattue sur la dechra.
Les Ouled Saïdoun sont en train de mourir les uns après les autres. Nous allons être décimés.
En signe de deuil, aucune femme ne se teint les cheveux au henné ou ne se souligne les yeux au khôl. Toutes portent de vieilles gandouras délavées, enroulant leurs nattes autour de leur tête et cachant leurs cheveux sous d?épais foulards.
On cache, dans les coffres, les bracelets d?argent, les colliers et les boucles d?oreilles de perles blanches qu?il serait indécent de porter dans cette terrible tourmente qui balaie les familles.
Après Ali, c?est Noureddine, un garçon de 14 ans qui succombe, lui aussi, deux jours plus tard, à l?étrange maladie. Les femmes de sa famille et celles de tous ceux qui sont morts couvrent leur tête de cendres, signe suprême de deuil et de désespoir.
Slimane est retrouvé le lendemain matin mort sur sa couche, comme endormi, l?air serein.
Sa femme, venue le réveiller après avoir préparé le couscous du déjeuner, le secoue en vain. Son corps est déjà froid.
Alors les Ouled Saïdoun, pris de panique, se préparent à partir très loin, à fuir cet endroit frappé de malédiction.
Puis, l?appel de Si Ahmed, le vieux taleb, circule de bouche à oreille, et fait le tour de la dechra.
Si Ahmed appelle tous les hommes à se rendre sur la place du village. Vite ! C?est très important !
Quand tous les hommes se sont rassemblés, Si Ahmed, pliant sous le poids des ans, tremblotant légèrement, essaye d?affermir sa voix : «Mes enfants, ne partez pas. Une malédiction s?est abattue sur les Ouled Saïdoun, mais elle est terminée avec la mort de Slimane. C?est le dernier. C?est lui qui, sans le vouloir, a provoqué cette malédiction, et je lui ai promis de ne rien dire. Maintenant, c?est fini, n?ayez plus peur ! Retournez dans vos maisons, reprenez votre travail. Cette terre est la vôtre, et ne la quittez jamais.»
Médusés, les hommes se sont rassemblés en cercle serré autour du vieil homme à la voix faible, pour écouter son récit, l?histoire de Slimane qui avait découvert la tête de l?inconnu qui semblait dormir au soleil.


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