Résumé de la 2e partie n Depuis leur plus tendre enfance, Tahar et Ouarda, un frère et une s?ur, s?aiment? Un jour, alors qu?ils se promènent dans les bois, Tahar arrête son cheval et, prenant doucement sa s?ur par la main, il lui dit : ? Petite s?ur, tu ne sais combien je t?aime ! ? Moi aussi, répond la jeune fille, je t?aime ! ? Je ne voudrais jamais que nous nous séparions, je ne pourrais supporter que tu épouses un autre ! Ouarda soupire. Elle sait que plusieurs garçons du village s?intéressent à elle et que, bientôt, l?un d?eux viendra demander sa main. S?il s?agit d?un garçon de bonne famille, riche et brave, son père lui accordera certainement sa main. ? Toi aussi, dit la jeune fille, tu te marieras un jour ! Tu auras une épouse dont tu t?occuperas et tu m?oublieras ! ? Je ne me marierai jamais ! s?écrie le jeune homme. Il tire violemment sur la bride du cheval et le pique de ses éperons. L?animal se jette alors en avant, filant comme le vent. Ouarda, effrayée, s?accroche à son frère. La course dure un moment, puis Tahar tire de nouveau sur la bride, mais cette fois-ci pour arrêter le coursier. L?adolescent se retourne vers la jeune fille, encore tremblante d?émotion. ? C?est toi, dit-il, que je veux épouser ! Ouarda lève vers lui des regards épouvantés. ? Mon frère? ? Non, dit Tahar, je ne suis pas fou ! ? Ce que tu dis n?est pas possible, même si tu m?aimes, même si je t?aime ! Il prend sa main et la serre fortement. ? Tu viens de dire que tu m?aimes ! ? Oui, dit-elle, cela tu le sais, depuis toujours ! ? Alors tu dois accepter d?être mienne ! ? Ce que tu demandes est interdit par la coutume ! Il secoue la tête. ? Je suis prêt, si tu acceptes de me suivre, à braver la coutume ! ? Nos parents ne voudront pas, notre père? ? Notre père est âgé et malade, il ne saura m?opposer de la résistance, quant à notre mère, elle n?aura rien à dire ! La jeune fille soupire. ? Et les autres ? ? Quels autres ? ? Au village? ? Personne n?osera s?opposer à ma volonté ! Il serre de nouveau la main qu?il tient dans la sienne. ? Tout ce que je veux, c?est ton accord?. Comme Ouarda hésite, il la supplie. ? Je t?aime ! Ne refuse pas, ne pense qu?à notre amour, ne laisse de la place à aucun scrupule ! ? J?accepte ! dit la jeune fille. (à suivre...)