Résumé de la 6e partie n Le pot aux roses est découvert. Lilly n?en croit pas ses yeux : que vient faire ce bébé sous son toit ? Lenny lui mène la vie dure et la voilà avec un autre problème sur les bras? Lenny réfléchit rapidement. Il ne voulait pas quitter l'appartement. C'était l'endroit idéal où loger et la présence de sa tante lui apportait la respectabilité nécessaire. Il avait lu le billet rédigé par la mère du nouveau-né, et immédiatement échafaudé un plan. «C'est mon bébé, tante Lilly. La mère est une fille dont je suis tombé amoureux. Mais elle a l'intention d'aller s'installer en Californie et veut faire adopter notre enfant. Et moi je ne veux pas, je veux le garder.» Entre-temps, le vagissement s'était mué en hurlement. Les petits poings battaient air. Lilly défit le paquet qui était resté au pied du bébé. «Ce bout de chou a faim, décréta-t-elle. Au moins ta petite amie a-t-elle laissé de quoi le nourrir.» Elle sortit un des biberons et le tendit à Lenny. «Tiens, va le faire réchauffer.» Mais quand elle déroula la couverture qui enveloppait le petit corps, son expression changea. Elle souleva l'enfant et le prit dans le creux de son bras. «Quel amour ! Comment ta maman a-t-elle pu t'abandonner ?» Elle regarda Lenny : «Quel est son nom ?» Lenny se remémora le diamant étoilé du calice. «C'est une fille. Elle s'appelle Star, tante Lilly. ? Star, murmura Lilly Maldonado, cherchant à calmer les pleurs du bébé. En ltalie on l'appellerait Stellina. Petite étoile.» Les yeux mi-clos, Lenny observa le lien qui était en train de se nouer entre le nouveau-né et la vieille dame. Personne ne viendrait réclamer cette petite. Ce n'était pas comme s'il l'avait enlevée, et de toute façon, si l'on découvrait un jour quelque chose à son propos, il détenait le billet prouvant qu'elle avait été abandonnée. Il savait que le mot signifiant grand-mère en italien était nonna. Alors qu'il se dirigeait rapidement vers la cuisine pour y faire chauffer le biberon, Lenny murmura avec satisfaction : «Star, ma petite, je t'ai dégoté une nonna. Quant à moi, je me suis trouvé un gîte.» (à suivre...)