Inauguration n Le nouveau marché de gros de l?agroalimentaire El Djazira de Kharrouba (wilaya de Boumerdès) pourrait employer pas moins de 10 000 travailleurs. C?est ce qu?a affirmé, hier, Hakim Laribi, président de l?association des distributeurs de l?agroalimentaire lors d?une conférence de presse animée, hier, au siège de l?Union générale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa). S?étalant sur une superficie de 22 ha, le nouveau marché, qui verra le jour dans deux mois, compte 549 locaux commerciaux, possède deux entrées et quatre sorties.Selon le conférencier, cette infrastructure vise à réorganiser le marché, notamment en matière de distribution des produits agroalimentaires, entre autres la farine, les légumes secs et les huiles. Aussi, ce type de marché et l?espace de distribution capable de drainer des foules de commerçants informels qui auront enfin un statut, sera étendu progressivement à toutes les régions du pays pour une gestion moderne de la distribution des produits alimentaires. M. Laribi a révélé, par ailleurs, qu?une autre surface est en préparation à Sétif dont les travaux sont entamés à 30% et une autre projet, encore embryonnaire, sera implanté à Mascara. Mieux, M. Laribi suggère d?autres solutions pour venir à bout des marchés informels, selon une charte graphique, à savoir les marché «bleus» dits de gros au nombre de trois ( Boumerdès, Sétif, Mascara), les marchés «verts», qui seront implantés dans chaque daïra, et les marchés «oranges» dits de proximité qui seront ouverts au c?ur des quartiers. Cependant, pour concrétiser ce projet, les membres de l?association comptent énormément sur le soutien des ministères, notamment des Finances et du Commerce ainsi que les autorités locales à leur tête le wali de Boumerdès pour s?impliquer dans la réalisation de ces projets qui peuvent contribuer, dans une grande mesure, au développement du pays et à l?organisation du souk algérien. Par ailleurs, M. Boulenouar, chargé de l?information au sein de l?Ugcaa a pris la parole pour souligner : «Nous n?avons pas de marchés de gros des produits agroalimentaires en Algérie qui respectent les normes internationales» en ajoutant que la responsabilité incombe aux autorités locales.