Aucune relation ne peut être faite entre l'utilisation du téléphone portable et l'apparition de tumeurs cérébrales, selon une étude britannique parue hier vendredi dans l'édition en ligne du British Medical Journal. L'étude a concerné 966 Britanniques dont l'âge varie entre 18 et 69 ans, se servant régulièrement d'un téléphone portable et ayant souffert entre 2000 et 2004 d'un gliome, une forme de tumeur cérébrale relativement fréquente chez l'homme. Les résultats obtenus ont été comparés avec ceux enregistrés sur 1 700 usagers de téléphones portables en bonne santé. Ces résultats ont montré qu'il n'y avait aucun risque spécifique par rapport à la durée moyenne, à la fréquence des appels passés, à l'âge de l'usager et au nombre d'années d'usage, affirme un des chercheurs. Ces résultats confirment, par ailleurs, les conclusions de travaux déjà menés aux Etats-Unis, au Danemark et en Suède. L'OMS avait cependant souhaité récemment que des études plus approfondies soient menées sur les risques de cancer du cerveau liés à un usage intensif des portables, notamment chez les enfants. Un risque spécifique lié à l'usage des téléphones portables en zone rurale, où le signal électromagnétique est plus puissant pour compenser l'espacement des antennes-relais, a été également mis en cause par des scientifiques.