Programme n L?université Badji-Mokhtar a inscrit, pour l'année 2006, plus de 20 manifestations scientifiques qui constituent un véritable cadre d'échange de connaissances entre chercheurs algériens et étrangers. Ces manifestations, qui offrent l'opportunité de mieux se côtoyer pour établir des échanges fructueux entre les parties concernées, ont incité l'université, selon son recteur, à déployer l'ensemble des moyens pour encourager ce rapprochement, promouvoir les projets de recherche et valoriser leur concrétisation sur le terrain. C'est dans ce contexte, d'ailleurs, que l'université Badji-Mokhtar prévoit d'organiser, à partir de mars prochain, des manifestations scientifiques traitant de thèmes liés aux différentes spécialités ayant trait, entre autres, aux préoccupations de l'environnement, au développement et autres phénomènes sociologiques et éducatifs. Les conventions de coopération conclues avec de nombreuses universités nationales et étrangères ainsi que des entreprises économiques activant dans la région traduisent on ne peut mieux cette démarche. 40 conventions de coopération, dont 24 internationales, ont été ainsi signées jusqu'à février courant, par l'université Badji-Mokhtar qui en a conclu 13 avec des universités françaises et le reste avec d'autres pays (Russie, Italie, Jordanie, Tunisie et Palestine). La plus récente de ces conventions internationales, qui concerne les domaines de la pédagogie et de la recherche scientifique, a été conclue au mois de novembre 2005, avec le réseau méditerranéen de l'enseignement et la recherche dans l'économie de gestion. Les conventions de coopération nationale sont, quant à elles, axées essentiellement sur la consécration du principe d'ouverture de l'université sur l'économie. L?université en a conclu cinq avec les entreprises Mittal Steel Annaba, Ferphos et Ferrovial, les laboratoires de traitement des eaux et de valorisation des déchets industriels et l'entreprise Bousten, en plus d'autres signées, en novembre dernier, avec le groupe pharmaceutique Saïdal, les collectivités locales, les centres culturels et le secteur de la formation et l'enseignement professionnels. Selon le recteur, les conventions conclues avec les entreprises visent à encourager la coordination entre le secteur productif et l'université afin de trouver des solutions aux problèmes de croissance relevés par les entreprises et contribuer à la promotion de la formation au sein des entreprises. L?université de Annaba, qui ambitionne de devenir un pôle de rayonnement scientifique et de formation spécialisée, sera renforcée, à partir de la fin du premier semestre 2006, par un nouveau pôle universitaire d'une capacité de 8 000 places pédagogiques et 3 000 lits. Ce projet, actuellement en cours de réalisation dans la commune d'El-Bouni, est appelé à alléger la pression relevée au niveau des autres pôles universitaires de Sidi Amar et à réunir l'ensemble des conditions permettant de s'adonner aux différentes activités scientifiques.