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Une ville, une histoire
Le sorcier de la rue de la Lyre (2e partie)
Publié dans Info Soir le 28 - 02 - 2006

Résumé de la 1re partie n L?agression coloniale de juillet 1830 a totalement défiguré Alger?
Depuis 1830, la population d?Alger a également changé. Beaucoup de Turcs, notamment parmi les dignitaires, ceux qui détenaient le pouvoir, sont partis ; des habitants de la ville, répugnant à être dominés par les étrangers, ont fui, les uns se réfugient à l?intérieur du pays, les autres partent en Orient.
Les Européens, au début de la conquête, étaient peu nombreux, puis ils ont commencé à affluer, appâtés par le gain facile. Les Français étaient nombreux, mais il y avait aussi des Espagnols, des Maltais, des Portugais, des Italiens? C?est pour eux que les immeubles des nouveaux quartiers seront construits. Les Juifs, nombreux à Alger, qui étaient intégrés avant la colonisation dans la communauté algérienne ? ils vivaient comme les Algériens et parlaient l?arabe ? vont se détacher progressivement de cette communauté : le décret Crémieux, qui va leur conférer la nationalité française, par ailleurs refusée aux Algériens, va les en détacher définitivement. Certains, parce que trop pauvres, vont continuer à vivre dans les quartiers algériens, d?autres vont rejoindre les Européens et adopter leur style de vie. Ils formeront, avec eux, ce qu?on appellera les «pieds-noirs».
Les Algériens ? appelés d?abord «Maures», puis «indigènes» et «musulmans» ? sont repoussés vers La Casbah et les quartiers périphériques : très peu d?entre eux auront accès aux beaux quartiers.
Déjà avant 1830, la population était assez variée. Les Algérois originaires de la ville étaient appelés beldi, terme remplacé aujourd?hui par l?expression wlid lbled (enfant du pays). Il y avait aussi des Kabyles, des Mozabites, des Ouarglis, des Constantinois et bien d?autres encore, qui s?occupaient de commerce, les uns vivant seuls, les autres s?y étant installés avec leurs familles. Comme dans beaucoup de villes algériennes, il y avait une population d?origine andalouse, chassée d?Espagne par la reconquête chrétienne. La population musulmane comprenait aussi les Turcs, ainsi que les Koulouglis, issus de mariages entre Turcs et Algériennes.Les non-musulmans étaient représentés, comme dit précédemment, par les juifs, mais aussi par les chrétiens, captifs pour la plupart. Juifs et chrétiens avaient leurs lieux de culte, synagogues et chapelles, et pratiquaient librement leur religion. Alger était une ville d?une grande tolérance? La colonisation a défiguré la cité millénaire et bouleversé les équilibres démographiques. Il faudra plusieurs années avant que la population algéroise ne retrouve son niveau d?avant 1830.
Chassées par la misère, des centaines de personnes viendront s?installer dans la ville : elles s?entasseront dans La Casbah, exerçant les activités les plus diverses, mais le plus souvent vivant d?expédients.
C?est le cas de Omar, appelé le sorcier de la rue de la Lyre, dont nous allons raconter l?histoire. (à suivre...)


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