L'affaire “Khellidi” vient de connaître son épilogue, au grand bonheur des Koubéens qui se sont battus et qui y ont cru jusqu'au bout. En effet, après une longue attente, le verdict est finalement tombé pour enfin remettre le RC Kouba dans ses droits les plus absolus. Un soulagement pour toute la famille koubéenne. La justice a fini par l'emporter, puisque le tribunal arbitral sportif international a ordonné à la FAF d'intégrer le RC Kouba en tant que club supplémentaire dans le championnat national de première division et d'adapter le calendrier à cet effet. La justice a fini donc par triompher, mettant à nu une gestion hasardeuse des affaires de la balle ronde nationale qui répondaient à d'autres considérations autres que sportives. La politique de la fuite en avant adoptée par la FAF depuis l'éclatement de cette affaire n'a pas porté ses fruits, avec des sanctions qui ont été prises d'une manière incohérente, histoire de montrer que l'institution fédérale avait rempli sa mission, même si un club est clairement lésé, reconnu innocent par les premiers acteurs qui l'ont mis dans cette situation, aujourd'hui, écartés. En conséquence, dans cette affaire, la FAF ne devra s'en prendre qu'à elle-même, si elle se retrouve aujourd'hui dans cette situation, c'est-à-dire obligée de changer le calendrier et rétablir la justice. Pourtant, les recommandations du TAS algérien étaient claires et la fédération se devait de se soumettre aux orientations du tribunal sportif local, mais au lieu de cela, on a préféré s'entêter et s'acharner sur un club innocent. La direction du Raed n'a fait que se défendre et défendre ses intérêts en croyant jusqu'au bout en leur innocence, leur bonne foi et en la justice qui ont fini par triompher. Un sérieux revers pour la fédération, notamment le président de la FAF, qui connaît pourtant le poids de l'autorité du TAS de Lausanne qu'il a lui-même saisi lorsqu'il était en désaccord avec l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum. Néanmoins, aujourd'hui, Haddadj reste le premier responsable du football à ignorer un TAS. Une première. Cependant, il faut rappeler que le RCK, ignoré par la FAF jusqu'au bout, a frappé à toutes les portes et a usé toutes les voies sportives réglementaires dans cette affaire, avant d'en arriver au TAS de Lausanne qui vient de le remettre dans ses droits, désavouant le président de la FAF qui n'a rien voulu savoir. Enfin, il faut savoir qu'une sentence rendue par le TAS est définitive et obligatoire pour les parties à compter de sa notification. Elle peut être exécutée conformément à la convention de New York pour la reconnaissance et l'exécution des sentences arbitrales étrangères, que plus de 140 pays ont signée, dont l'Algérie. Chérif M.