Bilan n Jusqu?au 31 janvier dernier, 243 femmes rurales au foyer ont été financées par l?Agence nationale de gestion du micro-crédit (Angem), à travers les zones désenclavées de Tipaza. C?est ce qu'a affirmé le coordinateur de ce dispositif à Tipaza, Djamel Kerrouche en marge de la journée «portes ouvertes sur l?emploi», organisée au cours de la semaine écoulée par le chef de daïra de Sidi Ameur, l?une des zones rurales de la wilaya. C?est un type de financement à caractère de Prêt bancaire non rémunéré (PNR) ne dépassant pas les 30 000 DA. A la daïra de Sidi Ameur qui regroupe trois communes (Sidi Ameur, Menaceur et Nadhor), 91 femmes au foyer ont déjà bénéficié du PNR pour l?achat de matière première pour la réalisation de petits métiers manuels, la couture, la préparation de couscous et de gâteaux. 260 autres dossiers PNR sont en cours de financement, selon M. Kerrouche, à travers toute la wilaya. Les stands de l?Ansej, de la Cnac et de l?Anem ont été, à l?instar de l?Angem, particulièrement visités par les jeunes de Sidi Ameur, auxquels ces organismes ont ouvert leurs portes les incitant à la création de microentreprises suivant la vocation de leur zone rurale durant toute la journée «portes ouvertes sur l?emploi». La direction de la moyenne et petite entreprise était présente à côté de quelques Centres de formation professionnelle de la wilaya. Cette première manifestation du genre dans une zone rurale comme Sidi Ameur a suscité la curiosité de centaines de jeunes, d?enfants et même de personnes âgées. L?objectif de cet événement, selon le chef de daïra de Sidi Ameur, est d?informer le citoyen en général et le jeune en particulier des différents dispositifs mis en place par l?Etat au profit des jeunes, en l?occurrence le crédit bancaire bonifié, les allégements fiscaux, le fonds de garantie et l?octroi de locaux à usage professionnel dans le cadre des 100 locaux par commune et par an. «Les jeunes doivent se prendre en charge eux-mêmes par la création de leurs propres microentreprises. Ils doivent passer de demandeurs d?emploi à patrons», dira le chef de daïra. La grande participation du secteur de la formation professionnelle a été marquée par les différents travaux réalisés par les stagiaires encore en formation. «C?est pour inciter les jeunes à faire des formations professionnelles tout en les assurant qu?ils auront des possibilités soit pour travailler à leur propre compte dans le cadre des dispositifs d?aide à l?emploi soit pour les préparer à travailler dans d?autres entreprises», précisera Arezki Mohamed Ouali, directeur de la formation professionnelle de la wilaya de Tipaza. L?interlocuteur rappellera qu?à la suite d?une convention signée avec l?Angem de Tipaza, des bureaux d?Angem ont été ouverts dans chaque établissement de formation professionnelle pour l?orientation des jeunes stagiaires diplômés vers la création de leurs propres microentreprises.