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Cela s?est passe un jour : Aventures, drames et passions celebres
Lady Hamilton, la roturière devenue aristocrate (3e partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 03 - 2006

Résumé de la 2e partie n Emma Lyon accepte de suivre, dans sa propriété à la campagne, Sir Harry Fetherstone Haugh. Orpheline sans ressources, elle s?est réfugiée, en cette fin de XVIIIe siècle, à Londres?
L?aristocrate n?a pas menti : Up Park est vraiment une belle propriété : un grand château avec un nombre incalculable de pièces, un grand parc, une profusion de domestiques? Des domestiques qui font la courbette à la jolie miss, l?appelant Madame ; c?est bien la première fois qu?on s?adresse avec respect à la jeune femme, et cela n?est pas pour lui déplaire !
«Alors, heureuse ?» C?est Sir Harry qui lui parle.
«Oh, oui», dit-elle, en couvant d?un regard plein d?affection son bienfaiteur.
Comment ne peut-elle pas l?être dans ce beau château où elle a tout ce qu?il faut ? De beaux vêtements, une nourriture riche et abondante, des domestiques pour la servir?
Sir Harry est épris d?elle et elle l?aime? Même si, dans cet amour, il y a surtout de la reconnaissance pour un homme qui l?a tirée de la misère.
Quelques jours à peine après son installation au château, sir Harry lui demande de se faire belle : il invite ses amis et il veut la leur présenter !
La jeune femme obéit et, le soir, quand les amis du baron viennent, Harry l?exhibe comme on exhibe un objet curieux :
«N?est-ce pas qu?elle est belle ?»
Et il guette, dans le regard des jeunes aristocrates, l?admiration, voire l?envie qu?une telle «possession» peut susciter.
Les jeunes hommes la regardent sous toutes les coutures, la touchent, poussent des petits cris d?admiration.
«Oh, oui, elle est vraiment belle !
? Sa peau est d?une douceur, ses yeux sont bleus ou violets !
? Comme sa peau est douce !»
Harry sourit, satisfait, satisfait : il a eu l?effet escompté. Emma, elle, sourit, heureuse de provoquer tant d?intérêt. Elle a comme le vague sentiment que son protecteur l?exhibe, mais elle n?y voit pas malice : après tout, il a raison d?être fière d?avoir, comme maîtresse, une jolie femme, et elle, elle est heureuse de se sentir en sécurité, protégée, choyée?
Les amis de Harry vont revenir souvent. Elle se mêle aux réunions ; quand Harry le lui demande, elle parle, elle chante, elle danse. Les jeunes hommes, à chaque fois, applaudissent et crient, au grand bonheur de Harry : «Encore, encore !»
Mais quand Harry lui demande de se retirer, elle se retire. Les soirées sont très bruyantes, souvent elle a mal à la tête, mais elle ne proteste jamais.
Comment protester quand on vit dans une aussi belle propriété, quand on a tout ce qu?on veut ? Elle est prête à supporter encore davantage pourvu qu?on la laisse vivre dans la propriété, pourvu qu?on continue à l?admirer. Tout, plutôt que de retourner à Londres, travailler de nouveau dans les auberges? (à suivre...)


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