Dans un document rédigé par le corps pédagogique de l?Ints/STS de Dély Ibrahim) sur le projet de réforme du système national de formation de l?encadrement sportif, il est écrit : «Il y a tout lieu de relever ici que la décision de geler la formation en cours au sein de l?établissement (conseillers en sport) est survenue au début de l?année universitaire 2004-2005, alors qu?aucun projet de substitution n?a fait l?objet d?un quelconque débat ni réflexion à la base.» Et d?ajouter : «Un certain nombre d?arguments motivant cette suppression sont jugés infondés et non avérés», soit «la faillite» de cette formation et comme preuve les résultats en deçà des niveaux internationaux. Les enseignants, bien qu?ils adhèrent à la réforme, s?étonnent du fait qu?une telle décision ait été prise «en l?absence d?un véritable bilan exhaustif sur le système de formation actuel mettant en exergue les effectifs, les postes occupés, les titres et les résultats, mais aussi les statistiques des besoins par spécialité et par région du pays». Ils soulignent l?efficacité de ces mêmes effectifs à l?étranger lorsqu?une prise en charge est effective et l?environnement propice. En tant que pédagogues et encadreurs de haut niveau, les enseignants ne sont pas favorables à la stricte tutelle du MJS. Ce qui, à leur avis, priverait la formation de son caractère «supérieur». Ils proposent d?«éviter la précarisation des profils destinés à la prise en charge physique, mentale et morale du jeune sportif en banalisant le métier de l?entraîneur sportif». D?autres propositions ont été faites, tel le droit de regard du MJS sur l?enseignement sportif au sein des Instituts d?éducation physique et sportive (Ieps) relevant strictement du MES.