Rendez-vous n Les quelque 25 000 visiteurs du Festival cinématographique de Rennes ont découvert l?Algérie à travers son cinéma. Le festival envisage de se prolonger à Alger en juin prochain, a déclaré à l?APS le directeur de l?association Clair Obscur, Eric Gouzannet, organisateur de ce rendez-vous. «Pour les 25 000 visiteurs qui ont découvert l?Algérie à travers un cinéma pluriel, le festival Travelling 17 a connu un tel succès que nous avons décidé de le prolonger en juin prochain à Alger», a dit M. Gouzannet. «Beaucoup de gens sont venus avec des appréhensions, mais quand ils ont vu les films algériens, ils ont exprimé, avec beaucoup de curiosité, le désir de découvrir un pays qui leur a paru si riche sur tous les plans, historique, culturel et touristique, en somme, civilisationnel», a-t-il ajouté. «Nous avons présenté une centaine de films», mais «nous n?en présenterons à Alger qu?une dizaine», dont ceux qui ont été projetés en avant-première du festival, comme Rennes algéroise réalisé en 2006 par des associations locales, a indiqué M. Gouzannet. Concernant Rennes algéroise, située en Bretagne, M. Gouzannet a poursuivi : «Il y a très peu d?Algériens dans cette région, et c?est pourquoi le public s?est plu à découvrir un grand pays qu?il ne connaissait pas, ou très peu.» «L?impact de la cinématographie a été conséquent», a-t-il ajouté. Il a toutefois rappelé que «Rennes est jumelée avec Sétif» et indiqué qu?un bus plein de livres pour enfants a quitté la Bretagne, il y a une semaine, en direction de cette ville algérienne. Après Téhéran, Marseille et Helsinki, Alger, cette année, a été choisie comme nouvelle destination pour cette 17e édition du Festival du cinéma de Rennes, organisée par l?association Clair Obscur du 4 au 14 mars. Le choix d?Alger s?est articulé «autour d?une présence directe ou indirecte très forte de l?Algérie dans l?actualité», ont fait valoir les organisateurs. Pour eux, «cette proximité a suscité le désir de redécouvrir une histoire complexe et de s?immerger dans la réalité quotidienne, deux thèmes fortement ancrés dans le cinéma algérien».