Prévisions n «D?ici à 2020, le pétrole va infailliblement perdre sa position dominante avec le développement des énergies renouvelables en Algérie.» C?est ce qu?a affirmé, hier, Tawfik Hasni, P-DG de la filiale de Sonatrach, New Energy Algeria (NEA) lors de son passage au forum d?El-Moudjahid, précisant que ce volet dépend essentiellement des facteurs de l?optimisation des ressources et des terrains. Le potentiel énergétique, explique-t-il, est l?un des points fondamentaux pour le développement du pays qui, à la suite des évaluations actuelles, «représente les potentialités les plus élevées comparativement aux autres pays de la Méditerranée». C?est pour cette raison, d?ailleurs, que les détenteurs de la technologie, en l?occurrence l?Espagne, l?Allemagne et les USA, ont manifesté vivement leur intérêt quant à la réalisation des projets hybrides solaires et gaz permettant de positionner l?Algérie en tant que producteur d?énergie solaire thermique tant au niveau national qu?international. Parmi ces projets, l?hôte du jour citera celui des 150 MW/an en énergie solaire de Hassi R?mel, l?équivalent de 10 gisements de gaz découverts dans cette localité. L?entreprise en question projette également de réaliser d?autres projets, d?une capacité de 300 MW chacun, à Naâma et Meghaïr. Dans le domaine des investissements et du partenariat, l?invité du forum a informé l?assistance qu?un accord a été signé entre la NEA, la Simat espagnole et l?Agence spatiale allemande. Ces entreprises travailleront aussi, indique-t-il, en collaboration avec des universités et l?Agence spatiale algérienne. «Concernant l?énergie éolienne, quatre projets sont inscrits dans le cadre de l?accord d?association avec l?Union européenne. Ces projets, consacrés à Tindouf, Adrar et Timimoun, portent sur la réalisation de centrales énergétiques de grande capacité. Cette opération, à laquelle est allouée 1,13 milliard de dollars, sera lancée au courant de cette année et avec 20% de participation des investisseurs étrangers», soulignera-t-il.