À un plus haut niveau, le seul titre gagné par notre équipe nationale a été sous la direction d?un trio d?entraîneurs algériens (Kermali-Saâdi-Abdelouhab). Les campagnes d?Espagne 82 et du Mexique 86 ont été menées par des staffs algériens, même si, au passage, on doit une fière chandelle aux techniciens étrangers de l?époque qui ont accompli un travail de titans pour le développement de notre sport-roi (de Snella à Rajkov en passant par Macri et Rogov). Les différents titres gagnés par nos clubs, hormis Zyvotko et Chay de la JS Kabylie qui étaient associés à deux titres, les autres sont le fruit d?entraîneur algérien (Zouba, le défunt Aribi, Khalef, Mouassa, Mehdaoui, ?). C?est dire qu?à l?époque où l?entraîneur algérien était mieux considéré et mis dans de meilleures conditions que celles d?aujourd?hui, les résultats pouvaient suivre. Tout près de nous, Saâdane et Charef ont réussi à rallumer la flamme de tout un peuple lors de la CAN-2004 en prenant en charge une jeune sélection et en la préparant en quelques mois, mais qui, hélas, n?a pas connu une meilleure suite. Ni Leekens, avant, et ni Wasseige, après, n?ont su profiter du travail accompli pourtant par des entraîneurs algériens. Cessons donc de casser de la compétence algérienne lorsque tout le milieu du football ne tourne pas rond et qu?il n?est jamais en faveur de l?entraîneur.