Acquis n Bien que disposant d?un potentiel naturel et humain colossal, le tourisme saharien doit néanmoins se conformer aux normes en vigueur. Le ministre du Tourisme, lors de l?inauguration du Festival international du tourisme saharien, insistera sur la nécessité de se mettre en conformité avec les normes en vigueur, et cela vaut pour tous les acteurs du secteur. Ainsi, il évoquera l?avancée en matière de télécommunications pour porter loin l?image de l?Algérie ; les agences de voyages ont été invitées à utiliser les supports médiatiques les plus performants pour arriver à cette fin. Côté infrastructures hôtelières, le sud du pays est pourvu d?établissements importants, mais qui méritent d?être rénovés. L?hôtel Ziban, à Biskra, en est l?illustration. Pouvant accueillir un nombre important de visiteurs, il n?offre cependant pas les commodités nécessaires pour un séjour tels ceux auxquels sont habitués les touristes étrangers, qu?on chouchoute ailleurs. Cet établissement, une fois doté des moyens nécessaires, sera, à coup sûr, un lieu magique. C?est le cas de l?hôtel Kerdada, situé à Bou Saâda. Rénové et opérationnel depuis 10 mois, l?établissement est un véritable joyau. Frédéric Castel, journaliste français à l?agence Gamma, affichait une mine joyeuse en découvrant le lieu. C?est en rentrant de Biskra après la clôture du festival, en compagnie d?autres journalistes étrangers, qu?il fera connaissance avec ce qui «risque de devenir l?un des hôtels les plus recherchés dans quelque temps», dira-t-il. Prenant des photos de l?établissement et posant plein de questions au personnel, il s?est pris à inviter ses connaissances à venir séjourner à Bou Saâda. Le journaliste anglais de la BBC, M. Sweeney, indiquera que l?établissement offre une chance de passer un moment agréable avant de reprendre la route pour découvrir le Sud algérien. «Bien que le touriste rêve d?évasion et de dépaysement, il n?est pas prêt pour autant à sacrifier son confort», ajoutera Ahmed Kadri, technicien de la chaîne égyptienne MTC. Côté personnel, il indiquera que les «Algériens sont disponibles et professionnels, ils n?ont rien à envier aux autres». Un personnel formé à bonne école, comme l?indique M. Sweeney, pour qui cela représente un acquis de taille pour l?avenir du tourisme en Algérie.