Avec un président russe, un entraîneur italien et des joueurs du monde entier, l'équipe de Chelsea (1re div. anglaise) connaît des problèmes de communication interne, conduisant l'entraîneur Claudio Ranieri à s'exprimer devant ses joueurs tour à tour dans trois langues. «Quand je m'adresse aux joueurs, je parle d'abord en anglais, puis je leur dis : «Excusez-moi» et je répète tout en espagnol et en italien», a expliqué Ranieri, qui compte plus de dix nationalités dans son groupe. Chelsea, qui depuis de nombreuses années, a toujours été très cosmopolite, rassemble des joueurs italiens (Cudicini, Ambrosio), français (Desailly, Makelele, Petit, Gallas), nigérian (Babayaro), roumain (Mutu), argentins (Crespo, Veron), néerlandais (Hasselbaink, Melchiot), finlandais (Forssell), camerounais (Geremi), danois (Gronkjaer), islandais (Gudjohnsen), allemand (Huth), croate (Stanic) et quelques britanniques (Bridge, Terry, Lampard). «Lorsque je suis arrivé à Chelsea, c'était déjà compliqué. Je m'adressais à Marcel Desailly en italien et à Gus Poyet (Uruguayen) en espagnol et alors ils passaient mon message aux autres joueurs», a ajouté Ranieri, qui ne parlait pas anglais quand il a été nommé entraîneur en septembre 2000, après avoir entraîné notamment la Lazio de Rome (1re div. italienne) et le FC Valence (1re div. espagnole). «C'est encore la même chose aujourd'hui, mais la différence, c'est que les joueurs se comprennent mieux. Ainsi Mutu est Roumain et Crespo Argentin, mais ils parlent ensemble en italien. Quant au Néerlandais Jimmy Floyd Hasselbaink, il communique en espagnol avec Crespo», a ajouté Ranieri.